© Fulchran-Jean Harriet
Dans « Ab Urbe Condita », Tite-Live raconte le combat légendaire entre trois frères Horaces (Rome) et trois Curiaces (Albe). Deux des Horaces tombent. Le dernier, seul, feint la fuite pour isoler ses ennemis — et les tuer l’un après l’autre.
Corneille, seize siècles plus tard, en fit une tragédie. Israël, aujourd’hui, en fait une stratégie de survie.
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Depuis le 7 octobre 2023, Israël affronte une guerre d’ampleur régionale — mais il ne frappe pas partout à la fois. Il divise ses ennemis, les affaiblit, les isole. Et les abat, méthodiquement.
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Le Hamas : premier coup
Le 7 octobre, le masque est tombé. Le Hamas n’était pas un mouvement de “résistance”, mais un groupe exterminateur.
Israël a riposté comme un État assiégé. Les tunnels ont été détruits, les chefs éliminés, la structure militaire défaite.
Le Hamas a perdu. Militairement, moralement, stratégiquement.
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Le Hezbollah : vaincu sans combat
On annonçait la guerre au Nord comme inévitable.
Elle n’a pas eu lieu — car Israël a neutralisé le Hezbollah sans franchir la frontière.
• Commandants ciblés.
• Infrastructures détruites.
• Crédibilité interne écroulée.
• Peuple chiite libanais exsangue.
Le Hezbollah ne parle plus. Il se tait, et il saigne.
Il est déjà vaincu.
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Cisjordanie : foyer contenu
Des cellules armées, infiltrées par l’Iran via le Hamas ou le Jihad islamique, ont tenté l’embrasement. Mais Israël a tenu.
Pas d’intifada de masse.
Pas de soulèvement global.
Le front est actif, mais contrôlé.
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Et le 13 juin 2025 : frapper la tête
Dans la nuit du 13 au 14 juin, Israël a frappé l’Iran directement.
Non plus ses relais. Téhéran lui-même.
• Des sites nucléaires endommagés.
• Des bases stratégiques détruites.
• Des chefs militaires iraniens tués.
• Des systèmes de défense neutralisés.
L’Iran, qui se croyait intouchable, découvre la réalité :
Il peut être frappé. Il est vulnérable.
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Israël, seul mais debout
Pendant que les chancelleries se taisent, qu’un monde faux s’émeut des effets mais jamais des causes, Israël agit seul.
Il applique la stratégie du dernier Horace.
Pas par ruse.
Par lucidité.
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Conclusion
Tite-Live racontait un mythe.
Corneille en fit un drame.
Israël, lui, en a fait un mode d’emploi.
Le Hamas est à terre.
Le Hezbollah est défait.
La Cisjordanie est contenue.
L’Iran est désormais sous le feu.
Israël n’a pas demandé cette guerre.
Mais il la mène.
Et pour l’instant …
© Paul Germon