A l’approche de Chavouot durant laquelle l’usage, en de nombreuses communautés, est de consommer des produits laitiers, un petit rappel sur la Terre d’Israël où coule le lait.
L’industrie laitière israélienne détient aujourd’hui tous les records mondiaux de productivité tout en incarnant l’excellence en matière d’innovation alimentaire.
🔬 L’Excellence Technologique Exportée
L’industrie laitière israélienne rayonne bien au-delà de ses frontières. Les entreprises Afimilk et SCR exportent leurs innovations dans plus de 50 pays. SCR a été rachetée 250 millions de dollars par le français Allflex, tandis qu’Afimilk construit au Vietnam une ferme de 200 millions de dollars qui fournira la moitié du lait du pays. Ces exportations technologiques représentent 110 millions de dollars annuels.
🧀 Une Gastronomie Laitière
Israël a développé une industrie de transformation d’une richesse exceptionnelle. Les supermarchés proposent plus de 800 variétés de produits laitiers, contrastant avec les années 1970 où seuls quelques produits basiques existaient. Des maîtres fromagers remportent des prix internationaux avec des créations inspirées des traditions européennes mais adaptées au terroir israélien. Le fromage Tzfatit, produit depuis 1840, côtoie des spécialités innovantes aux truffes noires ou aux herbes de Provence.
🏭 Les Géants de l’Innovation
Tnuva, fondée en 1926, traite 850 millions de litres annuellement et a développé le « Chalav Hameshek », enrichi en oméga-3 grâce à l’alimentation des vaches au lin. Strauss Group, célèbre pour ses desserts « Dany » et « Milky », multiplie les innovations avec des yaourts probiotiques. Cette effervescence se traduit par un rythme effréné : Tnuva a lancé 43 nouveaux produits au premier trimestre 2018.
🌱 Un Modèle de Durabilité
L’industrie incarne l’excellence environnementale. Leader en recyclage des eaux usées pour l’irrigation et inventeur de l’irrigation goutte-à-goutte, Israël transforme les contraintes en opportunités. Cette efficacité permet de satisfaire 80% de la demande domestique avec seulement 120 000 vaches, démontrant qu’une productivité élevée peut rimer avec respect de l’environnement.
Un seul bémol : je préfère encore le chocolat suisse !
© Joel Hanhart