Tribune Juive

BNVCA: L’indignité de nombreux media sur « l’aide alimentaire à Gaza »

 

                                                                                               Paris, le 28 mai 2025



                  Manipulation de l’information et propagande du Hamas :

                     le BNVCA dénonce l’indignité de certains médias

Le BNVCA s’indigne du traitement profondément biaisé que certains médias français et internationaux réservent à la situation humanitaire à Gaza. 

Si la souffrance réelle de populations civiles mérite toute notre attention, il est inacceptable qu’elle serve de paravent à une propagande orchestrée par le Hamas et ses proxis relayée — parfois sciemment — par des rédactions de la Presse écrite ou de chaînes télévisuelles qui ont renoncé à leur devoir d’exactitude.

Le 1er mars 2025, Israël a temporairement suspendu l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza.

Ce fait, largement rapporté, l’a été sans que soit précisé le contexte essentiel :

• Ce blocage est intervenu 17 mois après l’agression barbare du 7 octobre 2023, au cours de laquelle le Hamas, aidé par une partie de la population gazaouie, a perpétré un massacre à caractère génocidaire contre des civils israéliens.

• Malgré cette attaque, Israël a continué à fournir de l’eau, de l’électricité et à laisser passer l’aide humanitaire — aide systématiquement détournée par le Hamas, puis revendue à prix fort à sa propre population.

Cette suspension fut exceptionnelle, temporaire, et décidée après vérification de l’existence de stocks suffisants pour la population.

Elle visait à freiner un système mafieux de spoliation de l’aide humanitaire, devenu un pilier du financement du Hamas, et répondait également à la découverte que certains transports prétendument humanitaires servaient à acheminer des armes.

Le BNVCA s’insurge contre les manipulations médiatiques qui accompagnent cette guerre :

• Des photographies hors contexte (par exemple, celle d’un enfant atteint de mucoviscidose en Turquie) sont utilisées pour illustrer une souffrance prétendument causée par Israël.

• Des témoignages émanant d’individus politiquement engagés sont présentés comme neutres, sans que les journalistes précisent leur militantisme ou leur position partisane, privant ainsi le public d’un éclairage honnête.

• Le nombre de morts communiqué par le Hamas est repris sans recul, sans distinction entre civils et combattants, sans questionnement ni vérification alors même que le Hamas avait reconnu il y a quelques mois que les chiffres qu’il avait communiqués étaient fortement augmentés, que les victimes incluaient 72 % de combattants et que le pourcentage de femmes et d’enfants était moindre.

• Les otages israéliens encore détenus par le Hamas sont quasiment invisibilisés.

• Les précautions prises par Tsahal avant chaque frappe, notamment les alertes préalables aux populations civiles, sont systématiquement passées sous silence.

• Le refus du Hamas de protéger sa population en l’abritant dans les tunnels (construits grâce à des financements en partie européens) n’est jamais évoqué.

Par cet ensemble d’omissions et de falsifications, une équation toxique s’installe dans l’opinion publique :
                      Israël = génocidaire = juifs = génocidaires.

Cette inversion accusatoire, dangereuse et mensongère, alimente un climat antisémite de plus en plus délétère et meurtrier.

Le BNVCA en appelle à la responsabilité des rédactions, à l’intégrité du journalisme, et à la vigilance de l’opinion publique.

La dénonciation de la propagande terroriste n’est pas une option morale : c’est une exigence démocratique. Ce qui se passe est indécent et indigne.
                                             

Paul Germon et Guy Attal, Vice-Président et Président du BNVCA
 

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