Tribune Juive

La fête des mères et Yom Yeroushalaïm. Par Maxime Seligman

Aujourd’hui, c’est la fête des mères.

Mais ce n’est pas juste une case dans un calendrier.

C’est un moment sacré.

Une pause dans le tumulte pour dire l’essentiel :

On vous doit tout.

À toutes les mamans —

Celles qui bercent, qui s’absentent pour mieux revenir,

Celles qui écoutent même quand on ne parle plus,

Celles qui donnent tout, sans jamais compter.

Celles qui ont porté la vie, et celles qui la portent encore chaque jour, avec amour, avec courage.

Et aujourd’hui, ce n’est pas un hasard.

Parce que ce jour — c’est aussi Yom Yerushalayim.

Le jour où l’on célèbre Jérusalem.

La ville-mère.

Celle qui veille, inlassablement.

Qui nous accueille même quand on s’éloigne.

Qui pleure nos douleurs, célèbre nos victoires,

Et porte dans ses murs toute la mémoire d’un peuple.

Est-ce vraiment un hasard que l’on célèbre les mères

le même jour que celle qui est la mère du peuple juif ?

Jérusalem, comme nos mères, n’abandonne jamais.

Elle nous embrasse, même écorchés, même divisés, même perdus.

Elle est debout, toujours.

Silencieuse parfois, mais toujours là.

Alors aujourd’hui, on célèbre deux forces sacrées.

Nos mères, de chair et de cœur.

Et notre mère éternelle, Jérusalem.

Merci.

Pardon.

On vous aime.

Et on vous portera, à notre tour.

© Maxime Seligman

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