Tribune Juive

Assez de ce tango macabre entre les résolutions qui condamnent et les missiles qui s’abstiennent

Par François Vanesson

 « Le Hamas est une organisation terroriste.
Tout le monde le dit.
C’est écrit noir sur blanc à Bruxelles, à Washington, à Ottawa, même sur la nappe en papier de l’ONU, entre deux condamnations d’Israël et un couscous froid pour la paix.

On le désigne, on le classe, on le qualifie. Mais… on ne le combat pas. On le regarde. On le commente. On le comprend.

L’Occident, c’est ça aujourd’hui : une armée de chroniqueurs de la barbarie, spectateurs fascinés d’un feu qu’ils refusent d’éteindre parce que ça brûle.

On bombarde les tribunes, pas les tunnels. On vote des résolutions en chœur, avec la gravité molle des orchestres sur le Titanic. Et pendant ce temps, le Hamas rigole.

Il viole, il tue, il filme, il ment, il planque ses armes dans les cartables – et il attend que les caméras fassent le reste.

Alors soyons sérieux trente secondes – et féroces le reste du temps.

On veut aider les civils palestiniens ?
On veut éviter qu’Israël rase Gaza pierre après pierre, cœur après cœur ?

C’est simple : on aide à éradiquer le Hamas.
On l’écrase.
On le broie.
On le dissout, façon Daech.

Pas en tweetant des colombes. Pas en appelant à la « retenue ». Mais en envoyant des blindés de l’OTAN si besoin. Ou au moins du vrai soutien logistique. Parce que si c’est une organisation terroriste, on la traite comme telle.

Sinon, qu’on ferme sa gueule.

Mais non. On préfère exiger d’Israël ce qu’aucun autre État n’accepterait. On veut qu’il soit à la fois victime et modérateur, qu’il encaisse les massacres avec élégance, qu’il choisisse ses cibles avec l’éthique d’un moine franciscain et qu’il s’excuse après chaque frappe.

L’Occident, cette belle âme sous perfusion d’hypocrisie, trouve normal de laisser un État démocratique affronter seul une armée de fanatiques tunnelisés dont l’objet premier est son éradication.

On dénonce les dégâts, jamais ceux qui les provoquent.

Et surtout, on ne veut pas voir l’antisémitisme structurel qui irrigue ces mouvements. On refuse d’admettre qu’un groupe qui rêve de génocide juif n’est pas un acteur politique, mais une excroissance cancéreuse à extirper.

Que les Frères musulmans, le Jihad islamique, le Hezbollah et toute la clique paraslamique ne supportent ni la liberté, ni les femmes, ni la musique, ni les juifs, ni le réel.

Alors assez. Assez de cette chorégraphie de la lâcheté. Assez de ce tango macabre entre les résolutions qui condamnent et les missiles qui s’abstiennent.

On ne combat pas le terrorisme avec des hashtags.
On le détruit.
Et si l’Occident a encore une colonne vertébrale quelque part entre deux dossiers LGBTQ+ et un sommet climatique, qu’il la redresse et dise :
le Hamas doit disparaître, et nous aiderons à cela.
Non pour Israël.
Pour l’humanité.

© François Vanesson

TJ remercie Rémi-Pierre Drai qui a porté à sa connaissance ce texte d’un auteur qu’il admire et qui désormais est avocat, François Vannesson:

« J’invite toutes les femmes et tous les hommes politiques de tous bords à s’en inspirer. Pas ceux de LFI, la gangrène a déjà trop progressé. Mais toutes les bonnes consciences qui sont heureuses désormais de pouvoir mettre sur le même plan le génocide juif de la seconde guerre mondiale et le « génocide » gazaoui. HONTE À EUX. On peut avoir, comme moi, de la compassion pour les familles qui souffrent et meurent et pour les enfants qui ont faim mais cela ne doit pas ôter un minimum d’intelligence et de dignité. Je pense en particulier à Raphaël Glucksmann mais aussi à Fabien Roussel. Je suis prêt à débattre. Mais intelligemment sans tentative de récupération politique ». Rémi-Pierre Drai

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