
Madame Horvilleur,
Votre dernier texte est un naufrage moral, qui déshonore Israël autant qu’il vous déshonore.
Il incarne toute la faillite d’un discours occidental rongé par la culpabilité, aveuglé par la mièvrerie, incapable de comprendre la brutalité du monde réel où Israël lutte pour sa survie.
Vous invoquez la « faillite morale » d’Israël ? Mais où est la faillite morale quand un peuple se défend contre une barbarie inouïe ? Où est l’égarement quand il s’agit de protéger ses enfants, ses vieillards, contre ceux qui jurent sa destruction ?
Vous parlez d’amour du prochain ? Nous parlons, nous, d’amour de notre peuple. Ce n’est pas une abstraction biblique sortie d’une homélie de salon, c’est l’amour concret, réel, exigeant : protéger notre nation, assurer sa sécurité, restaurer sa souveraineté entière, et cela sans s’excuser.
De surcroît, la Torah n’est pas un distributeur d’arguments. Elle dit aussi (mais ça, vous l’oubliez vite) : « Si quelqu’un vient pour te tuer, lève-toi et tue-le d’abord. »
Madame Horvilleur, ce n’est pas « appeler à un sursaut de conscience » que d’accuser Israël de trahir son histoire. C’est salir son saint nom dans un moment où il est attaqué de toutes parts.
Ce n’est pas être fidèle au sionisme que d’exiger d’Israël de renier sa souveraineté pour plaire aux injonctions arabo-occidentales. Le projet sioniste n’est pas un concours de vertu pour gagner l’approbation des cercles parisiens : c’était un projet de renaissance nationale et spirituelle après deux mille ans de persécutions. Ce projet suppose la victoire, pas la soumission. La souveraineté, pas la repentance. La défense de notre peuple, pas l’auto-flagellation devant la haine des nations.
Chaque jour où l’armée du peuple juif combat est un jour qui repousse l’anéantissement que souhaitent nos ennemis. Chaque jour où Tsahal avance est un jour gagné pour l’existence juive sur sa terre.
Quant à vos protégés, le pseudo-peuple palestinien ? Il a choisi depuis des décennies de sacrifier ses propres enfants pour mieux tuer les nôtres. Il a fait le choix du mensonge, de la haine, du Hamas, du djihad, et du sang. Que ceux qui pleurent leur sort commencent par exiger d’eux qu’ils déposent les armes, qu’ils libèrent les otages, qu’ils renoncent au rêve génocidaire…
Également, Israël n’a pas besoin de vos leçons en démocratie. Il faut cesser de crier au loup dès que le pays n’est pas dirigé par des laïcs obsédés par la solution à deux États. Israël demeure une démocratie authentique, précisément parce qu’il combat, les armes à la main et avec l’aide de l’Eternel, ceux qui prônent la mort, le viol et la destruction au nom d’Allah.
Madame Horvilleur, prophétesse de salon et responsable d’un judaïsme déformé, dénaturé, votre voix n’est pas celle d’un Israël vivant ; elle est celle d’un Occident qui a honte de lui-même et qui voudrait nous contaminer de sa lâcheté.
À l’image du CRIF et de l’UEJF (vitrines d’un judaïsme de cour, dociles relais du pouvoir et des modes médiatiques) vous vous êtes arrogé une représentativité que personne ne vous a confiée.
Vous parlez au nom d’une « communauté juive » imaginaire, qui n’existe que dans les appartements dorés de la République. Mais dans les foyers juifs, dans les synagogues, dans les cœurs restés fidèles à la Torah et au sionisme, votre discours ne suscite plus que honte, colère ou indifférence.
In fine, le 7 octobre n’aura permis qu’une chose : séparer les fiers descendants de Massada des traîtres soumis à Édom.
Madame Horvilleur, ce n’est pas Israël qui a perdu son âme. Ce sont ceux, comme vous, qui ont perdu toute fierté, tout sens de l’Histoire, toute fidélité au peuple juif.
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