Delphine Horvilleur, @AnneSinclair Joann Sfar
À la lecture de La Tribune que vous avez co-signée, une seule phrase m’est venue.
Celle de mon grand père, Albert, né en 1926 : « Tu ne sais pas ce que c’est de vivre sans l’Etat d’Israël … »
Si Théodore Herzl imagina l’autodétermination du peuple juif sur sa terre ancestrale (sionisme), c’est qu’il s’agissait pour lui de la seule et unique solution à l’acharnement des nations.
Autrement dit, la seule assurance vie du peuple juif.
Si vous saviez ce qu’était vivre sans lui, alors vous ne feriez plus la fine bouche.
Si vous saviez ce qu’était vivre sans lui, vous ne risqueriez en rien sa légitimité pour une miette de considération dans le regard de ceux qui ont mené Herzl à l’Etat juif. Pas une once de compromis sur son combat existentiel.
Je vous souhaite à présent de vous souvenir du monde sans l’Etat juif.
Je vous souhaite de l’aimer comme on aime un enfant : sans condition, sans compromis.
Je vous souhaite d’aimer cet État comme l’aime la communauté juive de France, de toute son histoire, de toute sa légitimité et de tout son cœur. ❤️ 🇮🇱
© Jeremie Herscovic Czarnobroda