Lettre ouverte à Sarah Knafo
Chère Sarah,
Après avoir écrit à Jacques Attali, à Emmanuel Macron, à Jean-Luc Mélenchon que je considère comme des acteurs majeurs du naufrage de la France…
Après avoir aussi écrit à celui qui a tant compté pour moi depuis plus de quarante ans, pour qui je garde une profonde affection et que je distingue évidemment de ces trois personnages, passables au mieux, dangereux au pire… à Jean Jacques Goldman, un grand Monsieur.
J’ai donc ressenti le besoin, cette fois, de m’adresser à vous.
Je vous ai regardée hier, sur France Inter.
Seule face à trois journalistes transformés en hyènes, prêts à vous mettre à terre en direct, à vous faire trébucher à la moindre occasion.
Et pourtant, vous n’avez pas flanché. Vous avez tenu bon, avec calme, avec intelligence, avec une forme de force silencieuse que l’on ne peut pas feindre.
La force tranquille d’une lionne, déterminée, majestueuse et victorieuse.
J’ai eu la chance de vous rencontrer à Jérusalem, lors de votre dernier voyage avec Éric Zemmour.
Ce jour-là déjà, en vous écoutant parler, quelque chose en moi s’est aligné. J’ai perçu votre lucidité, votre esprit clair, votre attachement profond à la France, un attachement rare, vrai, palpable.
C’est pourquoi je vous écris aujourd’hui.
Parce que dans ce tumulte où les médiocres vocifèrent et où les faibles se couchent, votre voix m’a semblé droite.
Votre discours profondément juste.
Et votre combat, éminemment nécessaire.
Ne doutez jamais de l’écho que vous suscitez.
Ne doutez pas de ceux qui, comme moi, vous écoutent et disent :
« Enfin, une parole claire, enfin quelqu’un qui ose, enfin la vérité des faits »
Ne changez rien.
Continuez.
Tenez cette ligne, avec la même force, la même loyauté, pour que la France retrouve enfin ses lettres de noblesse.
Les mois à venir, jusqu’à l’élection présidentielle, seront rudes.
Ils ne vous feront aucun cadeau. Ni à vous, ni à Éric Zemmour.
Ils vous attaqueront sur tout.
Ils mentiront sur tout.
Ils tenteront de vous affaiblir, de vous discréditer, de vous salir.
Ils ne reculeront devant rien pour vous faire plier.
Mais tenez bon. Une lionne ne baisse jamais les yeux.
Et la France, vous regarde et espère en vous.