
— Sarah Cattan (@SarahCattan) May 7, 2025
En avril 2024, l’accusation de famine à Gaza s’est répandue comme une traînée de poudre dans les médias internationaux, particulièrement dans les chaînes et journaux sous influence qatarie.
L’écosystème palestiniste a systématiquement amplifié ces allégations, s’appuyant prétendument sur l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC), référence mondiale pour l’analyse de la sécurité alimentaire. Créé en 2004 sous l’égide des Nations Unies, cet organisme n’avait reconnu que quatre famines en vingt ans, suivant des critères scientifiques précis : 20% des ménages privés de nourriture, 30% d’enfants souffrant de malnutrition aiguë, et deux décès quotidiens pour 10 000 habitants dus à la famine.
Contrairement au narratif dominant dans les médias palestinistes, l’IPC n’a jamais déclaré l’existence d’une famine à Gaza. Plus troublant encore, le Comité d’examen de la famine (FRC), instance suprême de l’IPC, a formellement réfuté ces analyses alarmistes, révélant des manipulations méthodologiques majeures dans les rapports cités par ces médias.
L’enquête a mis en lumière l’omission délibérée des livraisons alimentaires du secteur privé et de 940 tonnes de farine, sucre, sel et levure fournies par l’ONU aux boulangeries de Gaza – quantité suffisante pour produire 1 400 tonnes de pain. Cette manipulation a conduit à sous-estimer de 82% l’apport calorique dans le nord de Gaza, créant artificiellement l’image d’une zone affamée.
En juin 2024, le FRC publiait un rapport concluant explicitement que « les preuves disponibles n’indiquent pas qu’une famine est actuellement en cours ». Cette réfutation scientifique est restée largement ignorée par l’écosystème médiatique pro-« palestinien », qui a continué à véhiculer le narratif d’une catastrophe humanitaire délibérément provoquée.
Dans le même temps, le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas a retiré discrètement 3 400 décès de ses listes de victimes civiles, dont plus de 1 000 enfants – révision significative passée sous silence par ces mêmes médias qui citaient pourtant ces chiffres comme parole d’évangile.
Cette instrumentalisation du concept de famine illustre la stratégie médiatique déployée contre Israël. Comme le note Nicholas Haan, concepteur de l’IPC : « Quand vous abandonnez la vérité, vous perdez toute légitimité morale pour mettre fin à la souffrance. »
Plus sordide encore : tandis que Gaza monopolisait l’attention médiatique, la confirmation d’une famine réelle au Soudan par le FRC en août 2024 passait presque inaperçue dans ces mêmes médias. Ce déséquilibre flagrant démontre la nature politique, et non humanitaire, de l’indignation sélective véhiculée par une presse partisane qui instrumentalise la souffrance humaine à des fins immondes.
© Joel Hanhart