Tribune Juive

Iran-Etats-Unis: négociations gelées

Suite aux sanctions : les négociations entre les États-Unis et l’Iran sont gelées

Cette photo d’archive prise le 10 novembre 2019 montre un drapeau iranien dans la centrale nucléaire iranienne de Bushehr
ATTA KENARE / AFP

L’Iran a annoncé le report du quatrième cycle de négociations indirectes avec les États-Unis, qui devait avoir lieu ce samedi à Rome. Selon des sources iraniennes, le report découle d’un « comportement contradictoire de l’administration américaine » et d’une tentative de Washington de « modifier le cadre du dialogue convenu à l’avance ».

Difficultés dans les négociations : L’Iran a annoncé jeudi que les pourparlers entre les États-Unis et l’Iran, ainsi que les pourparlers entre l’Iran et les représentants des pays européens, seront reportés et n’auront pas lieu aux dates fixées cette semaine, selon des sources citées par Al-Mayadeen.

Alors que le ministère omanais des Affaires étrangères, qui agit comme médiateur entre l’Iran et les États-Unis, a affirmé que la raison du report des négociations était « logistique », des sources iraniennes ont fourni au journal Al-Mayadeen des détails supplémentaires sur ce qui se passait dans les coulisses.

Des informations parues dans Al-Mayadeen expliquent que ce rejet est un « message d’avertissement » de la part de l’Iran, qui affirme qu’il ne participera pas à des négociations inutiles. Elle a également souligné que Téhéran ne permettrait pas que les négociations deviennent une arène de transmission de messages d’Israël et qu’il respecterait les lignes rouges concernant les missiles, les drones et ses relations avec ses alliés dans la région. L’Iran a également clairement indiqué qu’il n’était pas disposé à renoncer à l’uranium enrichi à 60 % ni aux centrifugeuses avancées qu’il possède.

De plus, hier soir, Reuters a rapporté que les États-Unis avaient imposé de nouvelles sanctions à sept entités qui commercialisent et achètent du pétrole iranien, dont des sociétés en Iran, en Turquie et aux Émirats arabes unis, ainsi qu’à deux navires impliqués dans le commerce illégal de pétrole et de produits pétrochimiques iraniens.

Le secrétaire d’État américain Mike Rubio a affirmé que cette décision faisait partie d’une campagne de pression maximale visant à stopper les exportations de pétrole iranien et à empêcher le développement d’armes nucléaires.

À la fin du précédent cycle de négociations, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a noté que des désaccords subsistaient sur des questions de principe, qui devraient être résolues dans les prochaines étapes.

Le Wall Street Journal a rapporté à la fin du précédent cycle de négociations, samedi dernier, qui s’est tenu à Mascate, la capitale d’Oman, qu’elles se sont déroulées entre les États-Unis et l’Iran et se sont terminées sans avancée. C’est à ce moment-là que le principal différend tourne autour du droit de l’Iran à enrichir de l’uranium.

A noter:

Trump : Des sanctions seront immédiatement imposées à tout pays ou à toute personne qui achète du pétrole ou des produits pétrochimiques à l’Iran et ils ne seront pas autorisés à faire des affaires avec les États-Unis d’Amérique sous quelque forme que ce soit.

Quitter la version mobile