
🔥 Glaives de fer : 572ème jour de guerre
59 otages encore détenus
Droits au Bitoua’h Leumi
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🔹Otages : toutes les parties ne sont pas d’accord.
Un responsable palestinien a confirmé que le Hamas est prêt à parler du désarmement et du départ de ses dirigeants de Gaza en échange de l’arrêt des combats.
🔹Jérusalem : l’origine criminelle est envisagée..
Un incendie de grande ampleur fait rage depuis hier dans les montagnes de Jérusalem, avec 9 foyers encore actifs. 17 personnes ont été blessées, dont des enfants. Les évacuations se poursuivent dans plusieurs localités, et les avions de lutte contre le feu sont mobilisés. Des renforts internationaux sont attendus.
🔹Raanana : affrontements lors de la cérémonie israélo-palestinienne.
L’organisation « Frères d’Armes », Ahim Laneshek, a condamné la violence survenue lors de la cérémonie de commémoration israélo-palestinienne, affirmant qu’elle était le résultat direct de la campagne de dénigrement menée par le gouvernement contre les gardiens de la démocratie.
🔹 Judée Samarie : » ne pas attendre les incendies «
Le maire de la région,Yossi Dagan, a appelé à un confinement immédiat des villages palestiniens après des appels à incendier des fermes. Il a averti que ces menaces pouvaient se réaliser rapidement et mettre des vies en danger.
🔹Iran : avertissement.
Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a mis en garde l’Iran contre son soutien aux Houthis, soulignant que Téhéran paiera pour ses actions. Une enquête britannique révèle des transferts d’armes sophistiquées depuis la base des Gardiens de la Révolution, violant l’embargo international.
🔹 Syrie : les Druzes, victimes de la politique israélienne ?
Selon l’expert, le Dr Yaaqov Halabi, les déclarations de Netanyahu sur la protection des Druzes en Syrie sont une manœuvre politique sans réelle intention d’agir. Résultat : les Druzes deviennent une cible et un outil contre le régime syrien, sans véritable soutien israélien.
🔹Gaza : Tsahal dévoile une unité secrète.
Cette unité spéciale a aidé à libérer deux otages au cœur de Rafah, en pénétrant 7 km en territoire ennemi. Ultra-entraînée, elle opère avec des véhicules blindés rapides. Depuis le 7 octobre, elle est active sur tous les fronts.
🔹Maariv : La majorité des Israéliens fiers de leur pays.
Un sondage publié pour Yom HaAtzmaout révèle que 83 % des Israéliens se disent fiers de vivre en Israël, dont 56 % très fiers. Les plus fiers : les religieux (96 %) et les traditionalistes (95 %). À l’inverse, 15 % ne ressentent pas de fierté, surtout parmi les laïcs (17 %) et ultra-orthodoxes (13 %).
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💶Taux de change :
Euro : 4,14 shekels
Dollar : 3,62 shekels
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🤗 Message matinal : Au feu !
Nous sortons de deux terribles journées, le Yom HaShoah et le Yom HaZikaron. Douleurs, souvenirs et pleurs. Notre peuple n’a cessé de subir, et pourtant, les Israéliens restent courageux et forts, optimistes et fiers de leur pays. Pour la plupart, ils ne changeraient leur place pour rien au monde. Alors cessons de critiquer et de ‘cracher’ dans la soupe. Si on se sent bien ici, qu’on le dise et qu’on cesse de chercher en permanence ce qui est moins bien. Notre ennemi nous observe et ne cherche que nos faiblesses pour nous atteindre par tous les moyens… même par le feu.
Avraham Azoulay
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📕 La voix des soldats crie : écouter l’autre, sans conditions
Rav Tamir Granot
David, roi d’Israël, chantait l’obligation d’apprendre au peuple à se battre à l’arc. Savoir se battre, nous savons très bien le faire. Combattre nos ennemis, mais hélas aussi nous battre entre nous.
En ce Yom Hazikaron et ce Yom Haatsmaout, j’entends le cri des combattants tombés : “Écoutez !” Ils nous interpellent, tous autant que nous sommes : “Apprenez aux enfants de Juda… à écouter !”
Il est temps que nous apprenions tous un art à la fois subtil et difficile : l’art de l’écoute. Nous excellons dans la parole, souvent en abondance. Nous savons écrire, et beaucoup d’entre nous sont même doués pour crier. Mais nous avons perdu la capacité d’écouter. L’écoute est avant tout une question de comment, mais elle influence aussi profondément le quoi.
Nous avons chacun nos croyances, nos opinions. Et c’est très bien ainsi. En écoutant l’autre, ces opinions peuvent évoluer, se raffiner. L’écoute nous expose à la critique – ce qui permet la correction, et parfois même l’adoption d’un point de vue meilleur, qui ne vient pas forcément de « notre camp ».
Mais quand on crie, qu’on coupe la parole avant même la fin d’une phrase, qu’on rejette l’autre d’emblée et qu’on l’accuse de trahison, de corruption, de fascisme, de gauchisme, de bibisme, de progressisme, d’État profond… alors non seulement on s’éloigne les uns des autres, mais on perd aussi la capacité de discerner la vérité, on éloigne toute possibilité de réparation.
Nous vivons dans un monde où chacun est absolument convaincu d’avoir raison. Pas un peu, mais totalement. Et chacun est prêt à aller jusqu’au bout pour son idée du juste. Pour certains, Ronen Bar est un criminel ou un traître ; pour d’autres, c’est un héros d’Israël et Bibi est un dictateur. Une moitié du peuple soutient un accord et l’arrêt immédiat de la guerre, considérant toute opposition comme immorale, voire anti-juive. L’autre moitié pense que cette position est une trahison gauchiste, portée par des gens qui souhaitent la défaite d’Israël, ou par des égoïstes centrés sur leur confort.
L’écoute peut adoucir la rigidité de notre “justice”, émousser les angles tranchants de nos certitudes. Ne cherche pas à avoir raison – cherche à écouter. Et si tu écoutes vraiment, tu finiras peut-être aussi par avoir raison. La halakha a tranché en faveur de Beit Hillel, et non de Beit Shammaï, parce que Beit Hillel savait écouter l’autre – Beit Shammaï n’écoutait que lui-même. C’est ainsi que se soigne une société. C’est aussi ainsi que se découvre la vérité.
De nombreux bruits parasites menacent notre capacité d’écoute. La politique identitaire, par exemple, verrouille l’écoute. Si celui qui parle vient de la chaîne 14, est religieux, habitant d’une implantation – il a forcément tort. S’il vient de la chaîne 13 ou a manifesté à Kaplan, il est forcément progressiste. Associer chaque parole ou comportement à une identité globale autre que la nôtre empêche toute écoute dès le départ. Beaucoup d’influenceurs utilisent cette technique en permanence : méfiez-vous.
Les réseaux sociaux empêchent l’écoute : leur algorithme pousse à la superficialité, à l’extrême, à l’agressivité. Vous voulez écouter, connaître les gens, voir à quel point notre peuple est rempli de personnes extraordinaires, pleines de bonté ?
Quittez les réseaux, réduisez votre consommation médiatique, et choisissez des émissions qui offrent une vraie diversité d’opinions – et surtout, qui laissent le temps de parler, avec l’intention d’écouter, pas de dominer ni de blesser.
Plus nous nous rencontrerons sans intermédiaire, sans filtre, plus nous écouterons l’autre sans jugement, plus nous découvrirons un peuple rempli de justes, de héros et de belles âmes.
Lors des funérailles de mon fils, le capitaine Amitaï Granot, son rabbin a terminé son éloge funèbre par un salut militaire, en criant « Hakshev ! » – « Écoute ! » – comme dans l’armée, après avoir évoqué son incroyable capacité d’écoute. Amitaï savait écouter un ami longuement, sans l’interrompre, sans contester. Et au bout d’un long moment, il répondait avec une phrase précise, qui captait parfaitement l’essentiel. Un camarade a raconté qu’au début de leurs études en yéchiva, alors qu’il traversait une crise et une terrible solitude, Amitaï était resté seul avec lui dans la chambre et l’avait écouté pendant une heure et demie – puis il avait su qu’il comptait pour quelqu’un, que quelqu’un voulait son bien.
La voix des soldats de Tsahal – en service ou réservistes, blessés ou tombés – nous appelle : Ce n’est pas une question de droite ou de gauche. Ce n’est pas une question de qui a raison. C’est notre responsabilité nationale : écouter l’autre, sans conditions.
Écoutez celui qui est différent de vous, pour qu’il se sente important, pour que nous nous rapprochions. Ils nous appellent : nous sommes unis, malgré nos différences ! Nous nous faisons confiance – et c’est ainsi que nous gagnons ! À vous maintenant – dans la société, dans les médias, sur les réseaux, en politique : écoutez, aimez, unissez-vous. Ce sera notre victoire à tous !
Frères et sœurs, de droite et de gauche, de la périphérie ou du centre, religieux ou laïcs – notre slogan commun désormais, comme celui des soldats : “Hakshev !” – “Écoute !”
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