
Meurtre dans une mosquée: le recteur de la mosquée de Paris juge que les musulmans sont des "citoyens de seconde zone" https://t.co/L2KVF9akal via @BFMTV
— Sarah Cattan (@SarahCattan) April 29, 2025
Il le redit: les musulmans sont pour lui des « citoyens de seconde zone »
Le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-Eddine Hafiz dénonce sur BFMTV le manque de protection de la communauté musulmane en France.
« Il ne faut pas qu’Aboubakar soit pas mort pour rien », répète-t-il, disant « partager la colère de la communauté musulmane » en France après ce meurtre et dénonçant « un deux poids, deux mesures » en France, estimant qu’un citoyen français musulman est « de seconde zone ».
Pour lui, les musulmans français ont « une cible sur le dos »: « Il a fallu un drame de ce type pour que nous puissions aujourd’hui parler ouvertement » de la haine contre la communauté musulmane », ajoute-t-il à l’envi.
Interrogé sur un éventuel défaut de protection de la France envers les citoyens français musulmans, le recteur de la Grande mosquée de Paris est catégorique: « Oui l’État a absolument failli sur ce point. Il n’y a aucune protection des lieux de culte musulman. Les gens ont peur », finit-il en ajoutant que, à cause du « discours décomplexé de certains médias et hommes politiques », les musulmans français ont « une cible sur le dos », au lieu que d’être « des citoyens à part entière ».
TJ