
Le 7 mars 2025 est à graver dans les livres d’Histoire et dans le calendrier des dates fondatrices de l’identité française.
En effet, la journée du 8 mars est devenue une coutume universelle qui fête les femmes.
Les femmes ont donc besoin qu’on les célèbre alors qu’elles sont plus de la moitié de l’humanité et que tout compte fait, ce sont elles qui donnent naissance aux hommes ?
Cependant l’égalité des sexes est une gageure encore lointaine, il faut sans cesse rappeler la dignité des femmes.
La France, en mal d’identité, se distingue. La soirée du 7 mars 2025 s’est muée en prétexte pour livrer la rue aux vociférations de haine contre Israël et les juifs.
C’est inouï, incroyable, mais vrai : cette année, en l’an de grâce 2025, la défense de la femme à partir du 7 mars 2025 se travestit en hurlements carnavalesques qui glorifient les assassins de bébés, les violeurs de femmes et les auteurs de massacres envers enfants et vieillards.
Des trolls écumants de rage sous des Keffiehs de comédie portent des écriteaux avec des slogans hostiles écrits en arabe et quelques-uns en français, invitant à vider Israël de ses juifs du Jourdain jusqu’à la mer, au profit d’une Palestine fantasmée.
Tout cela est pensé et organisé par les mêmes criminels qui ont perpétré les massacres du 7 octobre 2023. En effet, devant une femme en turban, courbée sous le poids d’une hampe et d’un drapeau étranger, un homme puissant et impérieux ouvre la marche. N’en doutons pas, il est l’avatar des criminels du Hamas.
Il est désormais acquis que depuis le 7 mars 2025, la Justice autorise des défilés de haine antijuive et l’exclusion des juives en particulier, lors de manifestations censées, justement, défendre la condition féminine.
Les velléités d’interdiction du Ministre de l’Intérieur ont été balayées d’un trait de plume par des Magistrats, particulièrement soucieux de la protection des activistes qui prônent l’anéantissement d’un peuple et la réprobation haineuse des lois de la République. Il faut le constater avec calme : nous assistons à l’avènement d’une idéologie qui méprise les autres composantes de la Société (juifs, homosexuels, chrétiens, roms, etc) au profit d’un Islam conquérant, sûr de lui et dominateur.
Cet Islam-là ne compose pas, il impose la soumission des femmes et le racisme au nom d’une théologie cruelle, et propage les rites barbares d’antan, qu’on a cru enfouis dans les poubelles de l’Histoire.
Ces héros et héroïnes vantards et mesquins des rues de Paris se gardent bien d’aller se frotter aux réalités de Gaza ou de Damas ou du Qatar. Il est si bon d’éructer sa haine du juif entre République et Bastille sous la garde débonnaire des Forces de police.
Mais que ne manifestent-ils à Alger, à Bagdad, à Téhéran, lieux très dangereux pour les femmes !!
Que disent-ils, ces humanistes de pacotille, des mariages de petites filles de 9 ans à des barbus sans âme ? Des mutilations des filles en bas âge pour les priver d’une part de leur féminité, des garçons menés au nerf de bœuf pour apprendre la Charia pas cœur ?
Que croient-elles, les femmes que laisse indifférentes la situation de la femme musulmane ?
Se croient-elles protégées par leurs Hidjabs et leurs voiles de la voracité des hommes ?
Ne savent-elles pas que des millions de femmes souffrent de leur condition en terre d’Islam ?
Voilà où mène la grande illusion de la journée de la femme, qui, elle, n’a besoin que d’une reconnaissance banale de sa qualité d’humain, lequel, sans elle, serait à jamais mutilé d’une partie de lui-même.
Le déclin de la France n’est même plus une débâcle, il devient une déroute à la recherche de son identité perdue.
Le 10 mars 2025.
Charles Baccouche