
L’administration Trump affûterait ses armes contre Téhéran. La Maison-Blanche élabore une stratégie d’interception des pétroliers iraniens en haute mer, pierre angulaire d’un plan visant à asphyxier économiquement le régime des mollahs.
Cette manœuvre diplomatico-militaire s’appuierait sur l’Initiative de Sécurité contre la Prolifération, un mécanisme international ratifié par plus d’une centaine d’États. L’objectif : déployer un filet autour des voies maritimes stratégiques, notamment le détroit de Malacca, par lequel transite une part significative de l’or noir iranien.
Cette stratégie de harcèlement légal permettrait à Washington d’éviter une confrontation directe tout en compromettant durablement les ressources financières de Téhéran.
Le Conseil de sécurité nationale américain, sous l’impulsion de Donald Trump, poursuit ainsi sa politique de « pression maximale », déjà matérialisée par deux vagues de sanctions depuis janvier. Une escalade calculée qui, après les succès militaires israéliens contre les proxies de Téhéran, pourrait redessiner l’échiquier géopolitique au Moyen-Orient.
Évidemment, les éditorialiste palestinistes, toujours prêts à défendre les régimes les plus tyranniques, s’élèveront contre cette politique, rivalisant d’hyperboles fleuries.
Posons-leur déjà la petite question qui anéantira leur prétention à dire la morale en politique: où étiez-vous, nos chéris, lorsque les Houthis transformaient la mer Rouge en terrain de chasse ?
Depuis novembre 2023, ces corsaires modernes – marionnettes de Téhéran – ont perpétré plus de 100 attaques contre des navires commerciaux, capturant le Galaxy Leader et ses 25 membres d’équipage. Qu’était-il alors arrivé à vos jolies plumes?
Près de 40 navires ont été directement touchés par des missiles, drones ou embarcations piégées. Le commerce mondial en a payé le prix fort : 90% du trafic détourné du canal de Suez, des trajets rallongés de 6.000 kilomètres et des surcoûts atteignant 1 million de dollars par navire. Vous aviez les yeux rivés sur Rafah, c’est ça ?
L’indignation sélective est décidément le spectacle médiatique le plus amusant….
Source principale: https://lnkd.in/dQ6D_MCf
© Joel Hanhart