
Moi, j’aime bien quand l’IA explose les pseudo-experts des think tanks arrosés par le Qatar et les ex-diplomates complaisamment interviewés
Question:
«Imagine alliance entre Israël et druzes de Syrie, élargie avec kurdes et états sunnites modérés des Accords d’Abraham. Décris Moyen-Orient remodelé après destruction du Hezbollah et chute du régime Assad.»
Réponse :
«Une alliance entre Israël et les communautés druzes de Syrie, élargie aux Kurdes et aux États sunnites modérés des Accords d’Abraham, représenterait une reconfiguration géopolitique majeure au Moyen-Orient.
Cette grande coalition stratégique formerait un arc d’influence s’étendant du Kurdistan irakien jusqu’à la péninsule arabique, en passant par le territoire israélien et les zones druzes du sud syrien. Israël y apporterait sa puissance militaire et technologique, les Émirats et l’Arabie saoudite leur poids économique et diplomatique, tandis que Druzes et Kurdes offriraient une profondeur territoriale stratégique.
Dans les territoires druzes du sud syrien, principalement autour de Sweida, une zone d’autonomie émergerait, créant un tampon sécuritaire entre Israël, la Jordanie et le reste de la Syrie. Cette région servirait de point d’ancrage pour la stabilisation du sud syrien, traditionnellement volatile.
Parallèlement, les régions kurdes du nord-est syrien (Rojava) et du nord irakien consolideraient leur autonomie, formant un continuum territorial allié d’Israël. Cette « ceinture kurde » constituerait un verrou stratégique participerait activement à la lutte contre les résurgences djihadistes.
La destruction du Hezbollah libérerait le Liban de l’emprise iranienne, permettant une reconstruction politique favorisant les communautés chrétiennes et sunnites modérées.
La chute du régime Assad, quant à elle, marquerait la fin de l’axe Téhéran-Damas-Beyrouth, infligeant à l’Iran un recul stratégique majeur.
Des corridors économiques traverseraient cette nouvelle configuration régionale, reliant le Golfe à la Méditerranée via Israël et la Jordanie. Ces routes commerciales stimuleraient le développement économique tout en consolidant les interdépendances entre membres de l’alliance.
Cette transformation radicale rencontrerait néanmoins d’importants défis. La Turquie maintiendrait son opposition à l’autonomie kurde, l’Iran chercherait à préserver son influence en Irak, et la Russie tenterait de sécuriser ses acquis stratégiques en Méditerranée orientale. Des poches de résistance djihadiste persisteraient, tandis que la reconstruction syrienne et libanaise nécessiterait des investissements colossaux.
Ce nouveau paradigme régional représenterait le plus profond remodelage du Moyen-Orient depuis les accords Sykes-Picot, offrant une vision alternative où la diversité ethnique et religieuse devient un facteur de stabilité plutôt que de division. Cette reconfiguration ouvrirait la perspective d’un développement durable dans une région historiquement déchirée par les conflits.»
Et voilà…
© Joel Hanhart et Claude