Le corps d’Oded Lifshitz, 83 ans, assassiné par le Jihad islamique à Gaza a été restitué ce matin à Israël.
Oded était un ancien journaliste du journal de gauche « Al Hamishmar », proche du mouvement pacifiste Shalom Archav.
Il accompagnait des enfants palestiniens dans les hôpitaux israéliens pour le traitement de leur cancer.
Sa femme Yocheved, également enlevée à Nir Oz et libérée en novembre 2023, a déclaré que son époux s’était « battu toute sa vie pour les Palestiniens et ils l’ont trahi ».
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Son cercueil était aligné aux côtés des deux petits cercueils des enfants Bibas et de leur mère Shiri, sur une estrade où paradaient des terroristes encagoulés du Hamas, du Jihad, du Fatah et du FPLP, tout l’éventail politique des Palestiniens.
Ceux qui croient qu’un accord de paix est possible pour une solution à deux états se trompent.
C’est tout aussi chimérique que le Gaza, « Riviera du Moyen-Orient » imaginé par Trump.
Ils ne veulent pas de deux états, ils veulent nous voir disparaître.
Le public était composé de civils palestiniens, dont beaucoup d’enfants, dans une ambiance de kermesse.
Ceux qui osent le parallèle entre enfants juifs enlevés et assassinés et « civils palestiniens innocents » qui font la fête, en musique, devant les cercueils d’enfants, sont indécents.
Un peuple qui se réjouit de la mort d’un vieillard et d’un bébé n’a pas d’avenir.
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Oded avait une passion pour les cactus.
Il savait que dans cette région, le climat est dur et que seuls survivent ceux dont les épines les protègent de leurs ennemis.
Mais il pensait que mêmes les cactus produisent des fleurs et ces fleurs, il a voulu les offrir à ses voisins.
Ses voisins ont brûlé son kibboutz et ont saccagé son jardin.
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J’ai été frappé par la dignité des israéliens qui le long des routes ont accompagné les corbillards qui emmenaient les corps à l’Institut Médico-Légal d’Abou-Kabir, pour identification.
Un peuple uni dans la douleur, dans le silence, saura se relever.
© Daniel Sarfati