
En France, à l’Assemblée nationale (AN), il ne se passe de semaines sans que des députés LFI, souvent « connus des services de police », insultent, menacent par oral et physiquement leurs collègues, violent le règlement de la représentation nationale, commettent des délits enregistrés et attestés par la police judiciaire, se solidarisent systématiquement avec les délinquants et criminels antisémites et anti-israéliens en France et à l’Etranger, portent les propagandes des organisations criminelles de guerre et contre l’Humanité (hezbola-hamas et autres) à l’AN, sur le territoire français et à l’Etranger, tentent par leurs attaques d’isoler et d’incriminer les Français et groupes de Français de confession juive et portent en toute impunité, en assemblée, en commissions et en leurs circonscriptions électorales la haine des Juifs et d’Israël.
A de rares exceptions près, et devant ces infractions parlementaires et pénales, usuelles, récurrentes et aggravées, au règlement de l’AN et au statut de député, la présidente de l’AN manque à ses devoirs réglementaires, parlementaires et déontologiques, en ne réagissant que par des haussement de ton, des rappels au règlement, mais sans actionner les leviers qui sont à sa disposition pour placer les députés LFI devant leurs responsabilités parlementaires et pénales.
Quant aux représentants communautaires des Français juifs, pour une raison ou pour une autre, si le niveau de leurs réactions permet de déceler l’ indignation face aux infractions et la confiance en les pouvoirs publics, il proteste d’une détermination rare et faible à saisir l’autorité judiciaire et ses instruments disposés à aider les victimes des propos et des actes des parlementaires délinquants de LFI.
Dans ces conditions parlementaires et communautaires, nul ne doit s’étonner de la perplexité et du désarroi des publics français de confession juive face aux dangers qu’ils encourent dans les espaces publics et privés, sur leurs personnes comme sur leurs biens le cas échéant.
Comme si ceci ne suffisait pas, le cadre inquiétant de laisser-aller général et l’absence d’indications de la chancellerie permettent au ministère public de n’activer que le grade minimum minimorum de ses auto-saisines dans les crimes et délits aggravés d’antisémitisme.
Indignations sans effet, permissivité parlementaire, évitement et contournement des procédures parlementaires et pénales, impérities de fonctionnement des institutions ad-hoc, impunités générales, parlementaires, réglementaires et juridiques, tels sont les principaux vecteurs de la métastase anti-juive qui s’étend avec une rapidité incrémentielle.
© Pierre Saba
12 décembre 2024