Tribune Juive

L’Edito de Nataneli. « LFI rejoint BDS »

La Turquie occupe illégalement, selon le droit international, le Nord de la Syrie, la Syrie se libère d’un dictateur au profit de terroristes islamistes. Le Hamas et le Hezbollah emploient leur peuple comme bouclier humain dans leur stratégie visant à anéantir Israël.

Dans des pays comme l’Iran, l’Irak, la Syrie, la Palestine et d’autres zones sous l’emprise de l’idéologie islamistes terroriste, les opposants, les homosexuels, les femmes et les chrétiens sont victimes de torture et de meurtres.

Dans le pays yéménite, les habitants endurent ce qu’il faut appeler un « vrai » génocide. Près de 600 000 personnes, dont 11 000 enfants, ont perdu la vie sous les tirs des Houthis, un groupe terroriste islamiste soutenu financièrement par l’Iran.

Au Congo, plus de 600 000 personnes sont mortes sous nos yeux dans l’indifférence quasi-totale.

Les Ukrainiens vivent au quotidien sous les bombes et les attaques depuis plus de deux ans, une grande partie d’entre eux ont du fuir leur pays.

C’est dans ce contexte géopolitique que La France insoumise ( qui a récemment déposé une proposition de loi visant à abroger le délit d’apologie du terrorisme du code pénal, n° 577), a décidé de franchir un pas de plus dans son idéologie « antisionniste » ( loin d’un véritable intérêt humanitaire en faveur des gazaouis et dont on comprend au fil du temps le véritable dessein politique ) en adhérant au mouvement très controversé Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) Movement ).

C’est le premier parti français à prendre une telle décision. La France Insoumise (LFI) a donc annoncé ce 3 décembre qu’elle rejoignait le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël.

Parti d’extrême gauche, LFI a basé une grande partie de sa stratégie sur son opposition à Israël.

Lancé en 2005, le mouvement BDS plaide pour des actions de boycott économique et politique contre les institutions et entreprises qualifiées de complices de la politique israélienne.

Elle se fixe comme moyens l’appel au boycott d’Israël, des campagnes pour le désinvestissement en Israël et la promotion de sanctions. L’appel initial invitait « à imposer de larges boycotts et à mettre en application des initiatives de retrait d’investissement contre Israël semblables à ceux appliqués à l’Afrique du Sud à l’époque de l’Apartheid ».

Bien qu’ils affirment leur droit à la liberté d’expression, les poursuites judiciaires les visant lient leur discours à une « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne en raison de son origine ou de son lien ou non-lien avec une ethnie, une nation, une race ou une religion ».

Plusieurs militants de BDS ont d’ailleurs été poursuivis devant la justice française, avec des conséquences variées.

© Nataneli

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