
Ceux qui comprennent le Moyen-Orient savent, même s’ils refusent de le dire, qu’Israël a stratégiquement fait pencher la balance en sa faveur.
Depuis le 7 octobre, lorsqu’Israël a perdu une grande partie de sa position stratégique en raison de sa vulnérabilité évidente, il a fait ce qui suit :
1) L’armée du Hamas, composée de 40 000 hommes, a été en grande partie effacée, sa structure de commandement éliminée, la majorité de ses hauts commandants également, et ses tunnels et ses armements éviscérés.
2) Élimination de plus de la moitié de la structure de commandement du Hezbollah, y compris le chef de son armée.
3) Destruction du port qui était le principal point d’importation de pétrole et d’armes des Houthis au Yémen.
4) Israël a montré qu’il avait carte blanche pour frapper des cibles à travers la Syrie.
5) Il a révélé à l’Iran que ses menaces de croisière, balistiques et de drones peuvent difficilement pénétrer les défenses israéliennes.
6) Il a révélé à l’Iran que le CGRI, son principal organe de défense, est profondément compromis.
7) Mais encore que malgré tout le désordre diplomatique, Israël bénéficie d’une coalition défensive qui comprend non seulement les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, mais aussi l’Arabie saoudite et la Jordanie.
Franchement, aucune des manifestations mondiales ou des questions de droit international n’ont autant d’importance que la combinaison de tout cela.
Il ne semble pas que l’Iran gagne sa guerre.
© David Hazoni
David Hazony est un écrivain, traducteur et éditeur israélien.