Hier, Naama Levy, une soldate de surveillance fait prisonnière par les terroristes du Hamas le 7 octobre, aurait dû fêter ses 20 ans.
Quelques heures après son enlèvement de la base militaire de Nahal Oz, une vidéo du Hamas était apparue sur Telegram, montrant Naama , les mains liées, le bas du pantalon couvert de sang et maculé de terre, pieds nus, tirée par les cheveux à l’arrière d’une camionnette noire, puis poussée bestialement sur le siège arrière.
Voilà 260 jours qu’elle est retenue en otage.
Sa mère, Dr Ayelet Levy Shahar, qui à 2 reprises a reçu un « signe de vie » de son enfant, déclare :
« Je n’aurais jamais imaginé que nous atteindrions cette journée déchirante avec Naama toujours prise en otage. Chaque fibre de mon être veut rester au lit, paralysée par la douleur de son absence. Je pense au jour où elle est née, à chaque anniversaire qu’on a fêté, et ça me brise. Elle me manque plus que les mots ne peuvent l’exprimer, et je m’inquiète à chaque instant. Cela fait 260 jours atroces depuis qu’elle a été enlevée, et pourtant, rien n’a changé. Respirer est impossible. Nous devons la sauver ».
Sait-elle, Naama, que des milliers de personnes ont défilé hier samedi de Habima à la place des Otages à Tel-Aviv pour marquer son 20e anniversaire?
Et pour demander qu’ils rentrent tous à la maison.
Est-ce ainsi que les hommes vivent, chantait Aragon. Il semble que oui. Que chacun sait parfaitement l’indicible imposture dans la manière de rapporter et commenter les faits depuis le 7 octobre. Le silence à peine gêné des collectifs féministes concernant les femmes violées, « trop juives ».
Jusqu’à quand?
Sarah Cattan
À relire: « Les yeux d’Israël »
https://www.tribunejuive.info/2024/05/22/l
Pour ne pas oublier:
