
Hier soir, commentant l’affligeante chronique d’un humoriste défendant Meurice, une évidence m’a sauté aux yeux qui démontre la nécessité de définir précisément si on veut les qualifier certains propos.
Pour qualifier la phrase « Une sorte de nazi sans prépuce », comme beaucoup, j’ai souligné la comparaison Juif/Nazi .
Bien sûr, une armada de faussement progressistes ont contesté l’antisémitisme tout en pointant implicitement le « privilège » qu’auraient les Juifs à ne pas être … moqués ( oui, oui, rappelons que c’était à les entendre une « blagounette » … ) .
Or, que dit très exactement Meurice ?
Il dit : « BN est une sorte de NAZI JUIF »
Je passe sur la formulation volontairement humiliante « sans prépuce » qui en elle même marque l’infamie et la volonté de nuire et donc d’humilier ce qui dépasse le cadre de la « blagounette » y compris engagée et est dans le droit fil des caricatures antisémites
Il aurait dit : « un nazi au nez crochus« , ce serait EXACTEMENT la même chose
Je passe sur la comparaison plus qu’hyperbolique d’Israël dont les citoyens ne sont plus israéliens mais juifs largement usitée par tous les anti sionistes virulents ( c’est-à-dire ne cachant pas leur détestation pour l’existence même d’Israël ) et la Shoah , relativisée par la même occasion !
Et donc , je reviens au « nazi juif »
Pas nazi tout court
Pas nazi israélien
Nazi Juif !
Dirait-on « nazi arabe » ou « nazi noir » ou « »nazi blanc » ?!
Ben non, associer un qualificatif infamant car infâme à une origine ethnique ferait hurler tout le monde et à juste titre !
J’ai l’habitude d’appeler les miliciens du Hamas « nazislamistes ».
Je vise non une appartenance ethnique ni même une nationalité mais une idéologie et des actes !
Donc , pour moi , la « blagounette » de G. Meurice constitue une saloperie qui me donne envie de vomir !
© Catherine Gaillard