
Hommage à Matisse via une incursion imaginaire au pays du relativisme compassionnel
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Sur le décès accidentel de Mathis ou Matisse d’ailleurs dont se repaît déjà L’EXTRÊME-DROITE
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– Il faut d’abord garder la tête froide et revenir sur les FAITS.
– Oui Patrick. C’est essentiel.
– Tout à fait, Anne-Sophie… Voici les éléments dont nous disposons À CETTE HEURE… Que s’est-il donc passé à Châteauroux ce week-end ? Châteauroux, ville dont je précise qu’elle est la ville natale du délinquant sexuel G. Depardieu et où l’on peut se demander s’il n’y a pas dans l’air un climat de masculinité toxique… Je dis ça Jene dis rien. Donc à Châteauroux, un fils bien né de parents restaurateurs – un restaurant dans la cuisine duquel on trouve de NOMBREUX couteaux – insulte une nouvelle fois le jeune R., mineur réfugié de 15 ans seulement. Cet adolescent, qui a connu le pire en Afghanistan, est déjà harcelé par la police raciste et sort à peine de garde à vue. Sa mère, accusée de complicité dans ces obscurs faits de présumés vols, est également une réfugiée. Réfugiée afghane, il faut le noter. Réfugiés afghans dont le maire de Châteauroux a déclaré les mois précédents qu’il n’en voulait pas dans sa ville. On imagine l’ambiance et la qualité de l’accueil qui fait honte à la tradition de la France…
– C’est monstrueux Patrick…
– Oui Anne-Sophie. Mais revenons aux FAITS s’il vous plaît. Matisse donc, cet homme de 15 ans, a des mots durs et il assène des coups de poings ce samedi matin à un adolescent apeuré. Les insultes racistes fusent SELON CERTAINS TÉMOINS: « Retourne dans ton pays. Fils de Ben Laden… » On a parlé de Lepénisation des esprits mais tout cela va beaucoup plus loin. Ce Mathis, qu’il le sache ou non à cette heure, se fait le lointain descendant des jeteurs d’algériens dans la Seine de Papon, c’est le skinhead qui traque l’immigré en marge des meetings de Jean-Marie, c’est le policier américain qui lâche son chien sur Martin Luther King, c’est…
– Oui, on a compris Patrick…
– Oui. Hmmm… Euh… Donc la violence raciste se déchaîne dans cette ville infernale. Ville nauséabonde d’ailleurs… Non mais Châteauroux, Anne-Sophie ! Rendez-vous compte ! Une ville du Sud comme le Selma de Rosa Parks…. Une ville où au second tour de la présidentielle, Marine Le Pen a fait un score de… je regarde la fiche… ah! 37%… Bref, Anne-Sophie. Revenons aux FAITS. Et revenons à R. qui vient de se faire agresser par Matisse donc. Apeuré, pourchassé, en colère malgré son caractère que des proches décrivent comme très doux, R. se réfugie chez lui. On imagine l’angoisse qui l’étreint… La journée passe et le soir c’est le drame. Le jeune R. croise fortuitement le milicien Matisse et lui subtilise par farce son téléphone. Matisse le lui reprend sans goûter l’humour du jeune R. Craignant pour sa vie… ( rappelons que Martisse est un fils de restaurateur sans doute armé…), le jeune R. est donc contraint de poignarder défensivement son bourreau. 5 coups de couteaux, dans le dos, apparemment. Mais peut-être est-ce le résultat de la RIXE. L’enquête le dira. Et d’où vient le couteau d’ailleurs ? Est-ce celui du milicien Matisse ? L’enquête le dira également. La mère du jeune R. aura des gestes très doux pour le blessé. Comme une mère elle lui tapote les joues plusieurs fois. La mère de R. a-t-elle également été menacée ? L’enquête le dira sans doute.
En conclusion, bien sûr que tout cela est triste. Triste qurtout pour l’avenir du jeune R. mais les questions que nous DEVONS poser aujourd’hui suite à l’exposé de ces FAITS sont les suivantes:
Que se serait-il passé si le jeune R. ne s’était pas DÉFENDU ? Le jeune R. aurait-il fini comme Clément MÉRIC ? Et si les 5 coups de couteaux n’étaient rien d’autre au final que l’appel au secours d’un ANTIFA ? Seule l’enquête le dira. Et avant que l’enquête ne le dise… tout le reste n’est que de la manipulation.
– Merci, Patrick!
© Férid Merran