
Les rues du centre de Londres sont « une zone interdite aux Juifs tous les week-ends » à cause des rassemblements anti-israéliens et pro-palestiniens, a écrit Robin Simcox, commissaire britannique chargé de la lutte contre le terrorisme, dans le quotidien The Telegraph.
The front page of tomorrow's Daily Telegraph:
— The Telegraph (@Telegraph) March 7, 2024
'London is now a no-go zone for Jews'#TomorrowsPapersToday
Sign up for the Front Page newsletterhttps://t.co/x8AV4Oomry pic.twitter.com/UXwNTLvJtB
Décrivant la « montée en flèche » de l’antisémitisme au Royaume-Uni depuis que la guerre a éclaté à Gaza le 7 octobre, M. Simcox déclare : « Une rhétorique quasi-criminelle est largement partagée sur les réseaux sociaux. Le sentiment que la menace terroriste augmente. Des manifestations de plus en plus véhémentes, avec le slogan « de la rivière à la mer » diffusé sur Big Ben lors d’un vote sur Gaza.
Les députés craignent plus que jamais pour leur sécurité ». Il a salué les efforts de son gouvernement pour lutter contre l’extrémisme sur le sol britannique et l’exhorte à cibler également « les activités des groupes qui propagent des récits extrémistes mais qui se cachent juste en dessous du seuil de terrorisme », en mentionnant les institutions religieuses et éducatives. En réponse à l’article de M. Simcox, le responsable du groupe de sécurité juif britannique CST a déclaré à la chaîne britannique Radio 4 qu’il évitait, comme d’autres juifs londoniens, de se rendre dans le centre de la ville par crainte d’incidents violents liés aux manifestations pro-palestiniennes qui s’y déroulent. « Je ne vais pas en ville lorsqu’il y a ces manifestations », a déclaré Mark Gardner, directeur général de CST, cité par UK Jewish News.
Source: AFP