
Rien de nouveau sous le soleil. Voila les instances internationales, les dirigeants dans leur quasi entièreté, les media, tous grimés de cette schadenfreude qui leur est coutumière, tous prompts à dénoncer avant l’enquête promise le nouveau crime israélien sur le peuple de Gaza affamé par un Hamas moribond, tous dans un même élan désirant le coupable qui aurait tué « encore » et gratuitement bien sûr « plus de cents gazaouis affamés » se ruant à l’arrivée des camions humanitaires avant que soit confisquée par leurs bourreaux l’aide alimentaire, toutes ces bonnes âmes appelant à punir l’État hébreu de ce nouveau massacre, comme ils le firent à la mort d’une Shireen Abu Aklehou ou encore lors de l’imposture Hôpital Al-Shifa, lorsque ceux-là accusèrent avant de se dédire Israël d’avoir « tué des innocents ».
Le 7 octobre pour tous ceux-là n’aura duré que quelque 24 heures. La sidération qui les saisit ce jour-là laissa si promptement la place à une inversion. accusatoire ubuesque qu’il est impossible de ne pas en conclure qu’un tel renversement des charges ne fut passible « que » parce que, guidés par une judéophobie délirante, accuser le Juif de tous les maux est décidément et définitivement ce qui les unit tous, surtout lorsque « la chose » permet parallèlement de prendre fait et cause pour l’innocent … Palestinien.
La France s’est distinguée une fois encore dans ce lynchage à tout-va, représentée qu’elle est par un Président grotesque et un Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères capable de tirer à boulets rouges sur Israël sans plus jamais prononcer le mot « Hamas ».
Sarah Cattan
