
L’indécence, la frivolité, la partialité, l’inconstance des déclarations publiques proférées régulièrement par le président de la république française Emanuel Macron sur la défense militaire israélienne aux crimes de guerre et contre l’Humanité perpétrés par le Hamas en Israël le 7 octobre 2013 affrontent impudemment les douleurs, les morts et la haine subies par les civils israéliens.
Les déclarations présidentielles sont évoquées au nom d’un Droit international nébuleux et jamais détaillé… et pour cause.
Destinées par crédulité ou simple peur à ne pas enflammer en France la rue antisémite et à ne pas provoquer les djihadistes infiltrés dans les rouages déconcentrés de l’Etat, elles se joignent à celles des ennemis d’Israël et conduisent à l’effet contraire à celui invoqué.
Quant à la France du président Macron, elle est condamnée à vivre des troubles pérennes à l’ordre public, des violations aux droits des personnes, à l’égalité et à leur sécurité, des manifestations de violences parlementaires par l’intergroupe Nupes qui reprend régulièrement des passages entiers des justifications par le Hamas de ses crimes contre l’Humanité et la normalisation d’une société civile, politique et administrative divisée en deux pans manifestement inconciliables.
En toutes hypothèses, les admonestations présidentielles visant Israël sont injustifiables en Droit comme en fait. Elles fonctionnent par l’usage d’une tactique interne et internationale inefficace, contraire à la paix des peuples et des Etats, à la paix civile en France et dont l’irréalisme nuit à quiétude et à la vie des personnes en général.
Les absences présidentielles, dès lors qu’il s’agit des otages détenus à Gaza par le Hamas, finit de détruire l’échafaudage injuste et chaotique de l’Elysée et de son Quai d’Orsay dressé à tort contre Israël en sacrifiant – c’est le plus grave- les droits élémentaires et civiques des citoyens français de confession juive.
Les Français juifs sont les seuls citoyens français à avoir peur pour leurs vies, l’intégrité de leurs personnes et de leurs biens.
Cette injustifiable abomination est contraire à la Constitution française comme aux Déclarations universelles des droits humains. Elle change les citoyens juifs en véritable deuxième collège et en (groupes de) personnes de catégorie différente aux droits minorés par la gêne et la crainte.
Avant de se déconsidérer par des recommandations à tendance coloniale, insensées et non conformes, à destination d’Israël, le président Macron devrait se préoccuper et s’occuper de ses concitoyens juifs que sa désastreuse politique étrangère et intérieure malmène, fragilise, stigmatise et conduit vers l’émigration pour Israël.
Au-delà du sort imposé en toute illégalité et illégitimité aux Français juifs, il s’agit d’un immense échec patent, visible, audible, politique, profond et personnel de la gestion nationale et internationale du président Macron.
© Pierre Saba
26 décembre 2023