
Bien sûr, nous pourrions décider de n’en point parler, de ceux qui se permettent l’odieux « oui mais » concernant Israël et sa détermination à se défaire du Hamas.
Bien sûr nous pourrions les ignorer. Les considérer avec le mépris de mise.
Mais la lâcheté qui est la leur est si odieuse que nous voulons que leurs noms demeurent. Qu’ils soient marqués du sceau de l’infâmie.
Le dernier en date est Josep Borrell, Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, en visite en Israël.
Le personnage, alors qu’il s’en revient d’une visite de ce qui fut le kibboutz Be’eri, a osé établir un parallèle entre les massacres du Hamas et la réaction israélienne: « Une horreur n’en justifie pas une autre », a-t-il osé, enjoignant notre peuple à ne pas se laisser submerger par « la colère », mais encore ajoutant … qu’il parlait « en qualité … d’ami ».
Si le flou demeure au sujet de ce qui est devenu maxime: « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! », nous n’avons guère mieux qui nous vienne à l’esprit ce soir. Israël comme chacun de nous fait depuis le 7 octobre le tri dans ses « amis » et l’État hébreu est bien seul, comme nous, Juifs.
Mais des amis comme celui-là, Non, Merci.
Avec Cyrano définitivement: Non, merci ! non, merci ! non, merci !