Tribune Juive

Marc Rameaux. Solutions

Première étape : Rétablir l’autorité. Pas de verbiage, pas d’explication. Nous partons de tellement loin qu’il faut revenir à des fondamentaux. Répression implacable des émeutiers, pillards, casseurs. Si les habituelles associations d’ultra-gauche les soutiennent, répression sans merci, pour trahison de la nation. A noter que dans les pays dont ces personnes se réclament, c’est ce qui se serait produit s’ils avaient commis le quart de ce qu’ils ont fait en France. 

Cela nécessitera une remise en question temporaire de l’indépendance de la justice en France. Celle-ci étant imprégnée d’une idéologie d’extrême gauche, elle ne joue plus son rôle de responsabilisation. A ceux que cela indigne, je répondrais que la justice n’est déjà plus indépendante en France. Lorsqu’il sera temps de revenir à une justice autonome, élection des juges et de tout magistrat par le peuple.

Assassinat ciblé par les services secrets des chefs de file des frères musulmans installés en France. L’Etat français y a déjà eu recours, bien que cela ne se crie pas sur tous les toits. Même traitement pour tous les caïds et chefs de cités, afin d’envoyer un message clair. C’est un fait connu de la psychologie de groupe qu’en frappant le chef, on démantèle la bande. Idem pour les rappeurs les plus violents, appelant au meurtre. La nation n’a pas à tolérer cela.

Deuxième étape : Redressement moral de la nation. Au sein de l’école, port de l’uniforme obligatoire, chant et salut au drapeau chaque matin. Ouverture de centres éducatifs fermés organisés de façon militaire pour les récalcitrants. 

Refonte totale des programmes de l’éducation nationale et remplacement du personnel marqué idéologiquement par la culture de l’excuse perpétuelle. Enseignement prônant la fierté et la valorisation de la France.

Surveillance par du personnel formé au maintien de l’ordre dans les écoles. Cela s’applique également aux parents voulant faire irruption en hurlant dans le bureau du chef d’établissement ou en salle de classe : ils seront remis à leur place manu militari. Mêmes mesures pour les établissements de santé, hôpitaux, centres de soin, etc.

Troisième étape : revalorisation de la nationalité française. Mise en place d’une nationalité probatoire, avec mise à l’épreuve pendant une période de trois ans. La nationalité française doit se mériter. La nationalité temporaire ouvrira beaucoup moins de droits que la nationalité pleine, le temps que l’aspirant Français montre son engagement et son attachement sans faille.

Application rétroactive : ceux qui crachent sur la France doivent être rétrogradés dans cette nationalité probatoire, y compris pour ceux qui sont naturalisés depuis plusieurs générations.

Quatrième étape (long-terme lorsque les trois précédentes auront été menées avec toute la dureté nécessaire) : alliances et valorisation par l’exemple. Les exemples réussis d’intégration doivent être mis en valeur. Défaire la sous-culture qui pollue le cerveau des jeunes Français d’origine arabo-musulmane et montrer la lignée prestigieuse que constitue leur culture d’origine (Averroès, Avicenne, Al-Fârâbî…). Pour la plupart ils la découvriront, car la grande majorité n’en a jamais entendu parler.

Ce point me sera contesté par nombre de souverainistes qui me répondront : « s’ils veulent devenir Français, qu’ils s’assimilent et abandonnent leur culture antérieure. »

L’attachement à la France doit être indiscutable, mais pas au prix de l’effacement de la mémoire. Devenir Français n’est ni une « intégration » dans un patchwork multiculturel, ni une « assimilation » qui absorbe la personne au point de la dépouiller de sa mémoire. Chaque vague d’immigration a apporté les éléments de sa lignée, à partir du moment où elle s’est montrée compatible avec le mode de vie français, la culture française demeurant prééminente.

Les jeunes Français musulmans seront d’autant plus fiers d’être Français qu’ils seront fiers de leur lignée historique. C’est un mécanisme psychologique évident.

Enfin, il faut nouer des alliances au sein du monde Arabe ayant valeur d’exemple et brisant la dynamique que les frères musulmans cherchent à impulser.

La France ne doit pas manquer une conjonction historique que Roland Lombardi décrit dans son dernier ouvrage, consacré au Président Al-Sissi. L’Egypte, l’Arabie Saoudite et les EAU ont la chance d’avoir à leur tête un trio de chefs d’états transformant le monde arabe comme jamais auparavant.

Jamais ces trois pays n’ont entretenu d’aussi bonnes relations avec Israël de toute leur histoire. Jamais les prêches de leurs chefs religieux les plus importants n’ont été autant infléchis vers la bienveillance et le dialogue envers les non-musulmans, en particulier les Juifs (cf. par exemple le nouveau secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Mohammed Abdelkarim Al-Issa, adoubé par MBS, ainsi que les prêches d’Abdul Rahman Al-Sudais, Imam de la grande mosquée de La Mecque). 

Jamais leurs programmes éducatifs scolaires n’ont été autant expurgés des accusations contre la colonisation, contre Israël, contre l’occident, etc. Jamais la corruption n’a été combattue aussi vigoureusement. L’Egypte d’Al-Sissi a évité de transformer par exemple la manne gazière en fromage à corruption comme cela a été fait sous Moubarak, mais s’en sert pour réellement développer le pays. 

Jamais les réseaux salafistes et affiliés aux frères musulmans n’ont à ce point été étranglés d’une main de fer et asséchés totalement sur le plan financier. Voir l’action de MBS et MBZ sur ce sujet.

Ces trois hommes sont des contre-exemples vivants du poncif de la « fatalité arabe ». Nous devons les soutenir faire de leur action une source d’exemplarité.

© Marc Rameaux

Économiste et professionnel des hautes technologies, Marc Rameaux, auteur de Le Tao de l’économie. Du bon usage de l’économie de marché (L’Harmattan, Février 2020), vient de publier Le Souverainisme est un humanisme chez VA Editions.

Il est l’auteur du texte « La France-La nation-L’Islam », co-signé notamment par Michel Dray, Pierre-André Taguieff, Boualem Sansal.

Quitter la version mobile