Tribune Juive

Léon Blum. Une vie héroïque. Podcast France Inter. 2/6 « Le dossier Alfred Dreyfus »

Épisode 2 : Le dossier Alfred Dreyfus

Comment l’affaire Dreyfus provoque chez Léon Blum une prise de conscience qui marque les prémisses de son engagement politique, auprès de Jean Jaurès, qui devient son maître à penser.

L’antichambre de son engagement politique

Fin des années 1890, cette affaire déchire la France, marque un tournant dans le destin de Léon Blum et dans la vie politique française. C’est l’événement majeur de sa jeunesse. Il décide de se mettre au service d’un homme injustement condamné et fait valoir les valeurs qui lui sont chères : le respect de la justice et la dignité de la République. Alfred Dreyfus est alors le parfait coupable, le mauvais Français idéal pour le mouvement réactionnaire et antisémite d’extrême droite, qui afflige les Juifs de tous les maux du régime.

Philippe Collin vous propose de découvrir quelles leçons Léon Blum tire de cette affaire puisque ce combat dreyfusard devient l’antichambre de son entrée en politique, l’évènement décisif par lequel il entend défendre l’Etat républicain contre l’autoritarisme réactionnaire. Les origines de son engagement politique et socialiste.

Rencontre salutaire avec Jaurès : une vocation, le socialisme

L’affaire lui permet de rencontrer Jean Jaurès dont il embrasse la cause en s’engageant dans la voix du socialisme réformiste et républicain. Il assiste à l’unification du socialisme français (SFIO) en 1905.

L’occasion d’interroger l’ampleur du rôle qu’a joué Jaurès sur le jeune Léon Blum parisien du début du XXᵉ qui prend définitivement goût à la politique. La mort de son père spirituel le 31 juillet 1914 le conduit à s’engager pour pour le restant de ses jours, reprenant à son compte l’héritage socialiste de Jaurès à l’aune de l’Union Sacrée.

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Intervenants

Pierre Birnbaum, historien, professeur émérite à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, biographe de Léon Blum, auteur de « Leon Blum, un portrait » (Seuil, 2016) 
Pascal Ory, historien, spécialiste d’histoire culturelle, membre de l’Académie française, il a dirigé la réédition de « Du mariage de Léon Blum » (Bouquins , 2021)
Frédéric Salat-Baroux, haut fonctionnaire, avocat, auteur de « Blum le magnifique » (L’Observatoire, 2021).
Dominique Missika, historienne, éditrice, auteure de « Thérèse, le grand amour caché de Léon Blum » (Alma éditeur, 2016) et de « Je vous promets de revenir, le dernier combat de Léon Blum » (Robert Laffont, 2009, rééd 2012 et 2020)

Équipe

Récit et production : Philippe Collin
Réalisation : Violaine Ballet
Lectures : Charles Berling et Bérengère Warluzel
Assistance éditoriale : Irène Menahem
Documentation sonore : Frédérique Martin et Romain Couturier
Mixage : Benjamin Orgeret

Références

Films

Chansons

Archives

Musée

► Visiter La maison Léon Blum à Jouy-en-Josas (Yvelines 78)

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