Tribune Juive

Michèle Chabelski. Henri d’Anselme

Henri d’Anselme

Il s’appelle Henri d’Anselme.

  C’est un pélerin de 24 ans.

  Chrétien.

    Il marche en France, faisant le tour des cathédrales dont il fait quotidiennement un compte-rendu sur les réseaux sociaux.

  Il essaie de partager sa passion pour les cathédrales dont il cherche  à expliquer l’origine et la fonction .

   Sa foi est inébranlable.

    Ses pas l’ont conduit à Annecy et il explique que ce n’était sans doute pas un hasard s’il s’est trouvé sur le chemin du tueur.

   Il l’a poursuivi, se servant de son sac à dos comme d’un bouclier nonobstant le risque que le tueur attente à sa vie.

   On explique aux élèves des cours de Krav Maga qu’il ne faut jamais approcher un tueur porteur d’un couteau, c’est à coup sûr signer son arrêt de mort.

   Il affirme qu’il n’a écouté que son instinct et il a de facto sauvé plusieurs vies en faisant fuir l’assassin.

   Quand la foi forge un homme dans une spiritualité humaniste et humanitaire, quand un homme évoque son devoir de citoyen français, on se dit que la religion comprise comme un guide sur le chemin de l’humanité la plus empathique peut être mise en miroir avec la religion comprise comme une idéologie guerrière…

   Un être abject qui tue en hurlant le nom de Jesus face à un héros qui sauve des vies en portant en lui la lumière mystique du catholicisme..

   Dans cette société qui tangue entre épouvante et rage, on découvre avec émerveillement un héros  porté par son courage et son attention aux autres.

   Merci Henri d’Anselme

© Michèle Chabelski

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