
Son site, « Temps et Contretemps », était inhabituellement silencieux et seuls certains savaient que leur ami Jacques livrait un dur combat face à la maladie.
Ses analyses en ces temps sombres ont manqué à ses nombreux lecteurs comme aux auditeurs des radios où il il s’exprimait.
Laissons cet homme libre parler lui-même de lui:
« Installé en Israël depuis 2007, j’ai collaboré au Jerusalem Post en français, à l’Impact puis à Guysen-Tv. Journaliste indépendant, j’ai collaboré avec des médias francophones, Slate.fr, radio Judaïques-FM à Paris, radio Kol-Aviv Toulouse.
Depuis 2010, j’anime le site Temps et Contretemps qui publie des analyses concernant Israël, le judaïsme, la politique franco-israélienne et le Proche-Orient sur la base d’articles exclusifs ».
Le 31 mai 2013, à la suite de la chronique « Israël n’est pas un pis-aller », expliquant dans une Tribune pourquoi il avait choisi de sortir de sa réserve, Jacques Benillouche avait écrit: « J’ai été formé par un journaliste, Félix Allouche, qui a risqué sa vie en Tunisie pour cause de sionisme parce qu’il dirigeait un hebdomadaire, Le Réveil Juif. Il a sacrifié son intérêt personnel à ses idées. De retour en Israël, on lui avait proposé la Rédaction en Chef de L’Information d’Israël, financé à l’époque par le Mapai, les anciens travaillistes, à condition qu’il mette en veilleuse ses idées de droite empruntées à Jabotinsky. Il a préféré rester journaliste de base mais ne pas courber la tête pour des raisons financières. Il m’a inculqué comment rester droit face à ses convictions mais il n’a jamais cherché à me convertir, me laissant libre de mon parcours politique opposé au sien ».
Tribune juive adresse ses condoléances à son épouse, ses enfants, sa famille et tous ses amis.
TJ