
Dans l’une et l’autre de ces deux tragiques « Affaires », le pire n’est-il pas dans le fait que celui qui a ôté la vie n’ait pas été jugé, « irresponsable pénalement » qu’il fut qualifié.
Le jour arrive alors où, tout discrètement comme la lâcheté sait le faire, ces individus quittent « l’Unité psychiatrique » où ils restèrent quelque temps, « soignés nous dit-on », en réalité camouflés, protégés.
La mère de Sébastien Sellam croise ainsi régulièrement au sein-même de son immeuble l’assassin de son fils: jugé irresponsable pénalement comme dans l’affaire Sarah Halimi, l’assassin est sorti depuis longtemps de ladite Unité psychiatrique et est retourné au domicile familial. Saisi par Juliette Selam, mère du jeune DJ assassiné aux cris de « Allah Akbar » il y a 19 ans parce que juif par son voisin et ami d’enfance , le Député Meyer Habib a écrit à la Maire de Levallois pour que soit attribué à cette femme un logement social.
Nul ne sait où se trouve celui qui jeta Sarah Halimi par la fenêtre après l’avoir lynchée et nombreux gagent qu’il a quitté une Unité de soins où il n’avait lui non plus que faire.
La situation où se trouve Madame Sellam ne se produira pas pour la famille de Sarah Halimi : « Ils » ont … cédé la place. Ils sont tous partis. « Rentrés », devrais-je écrire. En Israël.
Madame Sellam, dont les autres enfants vivent en France, cédera elle aussi la place. Ce sera à elle de partir. Pour éviter ce qui lui est arrivé: croiser le regard du tueur de son enfant.
Pour rappel, dans les 2 cas, avait été reconnu le caractère antisémite du meurtre.
Sarah Cattan