Tribune Juive

Le Point de vue de René Seror. Affaire Kennedy. Son fantôme hante Washington

« Unes » historiques de journaux américains datant de l’assassinat du président John F. Kennedy, en novembre 1963. Le 26 septembre 2013 au Newseum de Washington.  Brendan Smialowski/ AFP

Publication aujourd’hui, aux Etats-Unis, de milliers d’archives sur l’assassinat de JFK.

Il est rare que le nom de l’assassin soit écrit dans les archives comme dans les dernières pages d’un polar.
En général, on ne trouve que le travail fastidieux des services de police.
L’affaire Kennedy tient en haleine les américains depuis 59 ans.
Ils doutent de la vérité officielle.
Tout simplement parce que cette vérité n’est pas vraisemblable.
Elle ne tient pas la route.
On sait que la police a empêché Lee Harvey Oswald de parler à un avocat, mais qu’elle n’a pas empêché un mafieux, Jack Ruby, de le faire taire.
L’enquête de la CIA et du FBI a été bâclée.
Cet empressement à étouffer l’affaire a nourri les théories les plus fumeuses.
Des centaines de livres et de films ont suivi la piste de la mafia italienne, de l’extrême-droite, des services cubains…
Comme s’il fallait ajouter de la confusion au mensonge d’état.

Depuis une vingtaine d’années, le secret se dissipe, la mort emporte ses gardiens, les officiels racontent ce qu’ils ont vu, les témoins parlent enfin!
La vérité s’impose !

Alors dans tout ça, sait-on QUI A TUÉ KENNEDY?

C’est simple comme dans un western!
On sait a qui profite le crime.

Le vice Président Lyndon B. Johnson était dans le collimateur de la justice.
Une fois réélu, Kennedy ne l’aurait pas gardé comme vice-Président.
Il devait se retrouver sous peu dans le box des accusés pour corruption.
L’attentat le sauve!
Devenu intouchable, les enquêtes sont classées.

Il a un mobile, il a les moyens.
DALLAS est son fief.
La police locale,
La justice locale,
La mafia locale,
Personne n’a rien à lui refuser.
Après l’attentat, il peut effacer les traces.
Faire réparer la Lincoln.
Choisir un à un les membres de la Commission qui va entériner la théorie du tireur isolé.

Autrement dit:
Il n’y a pas eu de conspiration et ceux qui en doutent sont des complotistes.

Quoi d’étonnant?
Puisque 80% des américains refusent la version officielle et croient au complot!

La publication de ces archives prouve qu’ils ont raison.
Elles démontrent le parti-pris des enquêteurs, qu’ils avaient caché des indices altère des preuves!
Fait pression sur les témoins!
Menti obstinément!
Il y avait 2 tireurs.
On croit même connaître le nom du second: Mac Wallace!
Un tueur qui avait travaillé pour Lyndon Johnson et que le Président a toujours protégé.
Au fur et à mesure, les archives donneront de nouveaux détails.
Mais l’Amérique préfère dire
« On ne saura jamais », plutôt que d’admettre qu’un Président a fait assassiner un autre président.
Ils préfèrent dénigrer les complotistes plutôt que de dénoncer les comploteurs.
Le problème du déni c’est que les américains aient perdu toute confiance dans le pouvoir fédéral.
Rien d’étonnant à ce que l’écrasante majorité des électeurs de droite soient convaincus que Joe Biden a volé sa victoire avec l’aide des services et des médias.
Le fantôme de Kennedy n’a pas finit de hanter Washington.

© René Seror

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