
Bien naïf celui qui croit que c’est la reprise des relations diplomatiques avec Israël qui a enclenché la vague de haine algérienne contre le Maroc.
La normalisation entre le Royaume et l’Etat hébreu n’a fait que réveiller une rancune vieille de 60 ans au moins.
En effet, depuis l’indépendance de l’Algérie ( pays créé de toutes pièces par la France coloniale), libération par ailleurs qui n’aurait probablement pas été possible sans l’aide inestimable de la résistance marocaine, et l’exil forcé de toute sa communauté juive millénaire, le régime algérien a décidé de faire grandir des générations entières dans la haine viscérale et primaire du Marocain et du Juif, ces ennemis imaginaires d’un pays que personne, mais vraiment personne, n’envie.
Rares sont les esprits algériens éclairés à avoir échappé à ce lavage de cerveau, à l’instar de la majorité des Kabyles non contaminés par l’idéologie panarabe-islamiste.
Derrière cette propagande vile et meurtrière, le dessein des généraux algériens, de son gouvernement, des caciques du FLN aux députés islamistes (dont la mouvance a été absoute sans autre forme de procès de l’assassinat par balles ou égorgement de 200 000 de leurs concitoyens), est clair: faire main basse, par Polisario interposé, sur le Sahara marocain et donc décrocher son ouverture fantasmée sur l’Atlantique et ses richesses.
Tout en distrayant le peuple algérien du chaos politique, socio-économique et culturel dans lequel il a été plongé par leur autocratie, leur mégalomanie et leur corruption.
L’officialisation des relations entre le Maroc et Israël depuis bientôt 2 ans maintenant, est donc l’occasion rêvée pour ce régime cauchemardesque de prouver qu’il avait raison quant à la prétendue « menace makhzano-sioniste », désormais « aux portes de l’Algérie arabe, démocratique et populaire ».
Qu’avons-nous diable fait au Bon Dieu pour mériter des voisins pareils ? Mais nous continuerons à avancer vers le progrès et la lumière tandis que s’abattront sur eux les ténèbres, avec cette fois-ci, la bénédiction officielle de nos 650 tsadikim marocains.
© Mouna Izddine