
Il y avait un Juif. Il y avait un islamiste. Il y avait une hache
« A la levée du corps de notre frère Eyal Haddad cet après-midi à l’Institut Médico légal du Quai de la Rapée, il n’ y avait que 12 personnes: le frère d’Eyal accompagné de 2 amis, Evelyne Gougenheim, 3 membres de la LDJ, et 5 autres juifs. Aucun responsable du Consistoire de France ou du CRIF »: Voilà ce qu’hier je reçus.
Parallèlement, un média israélien titre sur la chanson fort connue de tous et selon laquelle « il ne fallait pas se précipiter », Pourquoi diable parler « déjà » de circonstance aggravante d’antisémitisme, et bla bla bla.
Il faut dire que Elie Korchia, le Président du C rit, était « passé par là » et « faisait » les GG en Israël, entonnant le refrain indécent et Ô combien ad nauseam seriné et selon lequel « il ne fallait pas … se précipiter ».
« Ayez confiance en la justice », répétait notre homme, avocat de la famille du défunt, à ceux qui décidément n’avaient plus du tout le goût de le croire.
Nul n’avait par ailleurs oublié comment un Claude Askolovitch avait moqué cette société juive qui « paniqua » lorsque Sarah Halimi fut jetée par la fenêtre de son appartement en plein Paris et devant témoins amassés.
Nul n’a oublié comment il nous fut alors enjoint de ne pas nous livrer au … « soupçon »: C’est que nous allions le créer, « nous », cet antisémitisme qui n’existait guère selon eux.
Quoi qu’on apprît demain sur les circonstances de la mise à mort d’Eyal Haddad, on sait cela:
Il y avait un Juif
Il y avait un islamiste
Il y avait une hache
Il y avait le silence des couards
Sarah Cattan
Merci à Frédéric Cohen