« Au cours de mon séjour à Tel Aviv, ville que j’aime depuis toujours, j’ai fait une trentaine de dessins à l’encre. Voici pour ceux qui aiment Tel Aviv quelques-uns parmi ces dessins«
En des mots simples, Alec Borenstein fait ainsi un cadeau prestigieux et Ô combien émouvant aux Lecteurs de TJ
Le célèbre artiste franco-israélien Alec Borenstein, (né en 1942), compte plus de 300 peintures à l’huile et 500 dessins dans des musées et des collections privées du monde entier.
Enfant prodige, certaines de ses œuvres sont exposées au musée de Tel-Aviv en 1952 alors qu’il n’a que dix ans. Le journal israélien Maariv a rapporté cet événement inhabituel et exceptionnel dans un article approfondi qui a contribué à lancer une longue et intéressante carrière.
Au cours des 25 dernières années, Alec Borenstein a créé un univers personnel mieux expliqué dans le concept artistique de série.
Ses expositions récentes incluent le Musée Maillol et le Congrès International de la Société Psychanalitique de Paris (CNIT- Paris La Défense).
Quelques-unes de ses dernières toiles sont présentées à la Galerie Saphir aux côtés d’œuvres de Georges Braque, Alexander Calder et Sonia Delaunay.
Le critique d’art Leon Abramovicz, l’historien de l’art Jean-Clarence Lambert et le philosophe et psychanalyste Daniel Sibony ont chacun décrit l’art d’Alec Borenstein avec des mots perspicaces :
« Homme de culture et artiste confirmé, Alec Borenstein a trouvé une nouvelle façon de regarder le monde. Ses œuvres et son style évoluent du figuratif à l’abstrait, pour finalement atteindre un réalisme moderne aux nuances fantasmatiques. Ses nappes à carreaux sont des jeux ludiques de transition entre l’abstrait et le figuratif, témoignant d’une volonté et d’un empressement à transcender le réel. Sans avoir à crier, il transmet de grandes choses. La force et la discrétion d’Alec Borenstein sont la marque des plus grands artistes. À travers son propre monde, il atteint l’universel ».
Léon Abramovicz 1993
« Alec Borenstein dit, avec naïveté, que ce qu’il désire, c’est révéler l’invisible. Pour beaucoup c’est un cliché, mais dans son cas c’est un Art « calculé », nonobstant le fait qu’il échappe au calcul. Un Art très « pensé » mais débordé par l’impensé. Son génie, son secret, c’est l’art du double chemin, de l’entre-deux, des trajets toujours bifurqués……la toile avance et à chaque pas mémorable il y a une bifurcation : un choix entre le » la voie « vraie » et la voie « séductrice » qui peut avoir sa vérité spécifique ; entre l’implication de l’être – de l’autre, de l’inconscient – et l’implication de l’artiste qui est ici présent et en recherche. Quelle route va-t-il emprunter ? »
Daniel Sibony 2000
« Alec Borenstein a donné une suite logique à son « roman en images » : une peinture dont l’élément primordial, la pensée obsessionnelle, est un tissu, une matière à plis et doubles plis……Les nappes à carreaux sont d’un virtuose de l’optique qui prend autant de plaisir à faire sentir les carrés qu’à créer des variations de couleurs et leur intensité. Alec Borenstein crée du visible-invisible, du possible-impossible et nous fait voir les tableaux qu’il n’a pas peints ».
Jean Clarence Lambert 2000
« Jo Wajsblat, the gas chamber child »
Alec Borenstein, C’est aussi des peintures. Mais encore « Jo Wajsblat, the gas chamber child », le texte de Gilles Lambert qu’il a illustré et qui fut présenté au Musée Maillol le 16 décembre 2004.
