
J’ai eu l’occasion d’animer quelques galas de la communauté, au cours desquels l’invité d’honneur était Jérôme Guedj.
Il a toujours été chaleureusement accueilli et ses prises de position étaient proches des nôtres.
Depuis les dernières législatives, je me suis demandé s’il allait suivre le PS dans son ralliement à la NUPES et par conséquent à Jean Luc MELENCHON.
Il a été invité ce matin sur Europe 1.
J’ai obtenu mes réponses.
L’animateur l’interrogeait et j’avais l’impression que je lui soufflais mes demandes.
A propos de la rentrée sociale, il fut conforme à sa famille politique.
Comme de surcroît, les inquiétudes sont les mêmes pour tout le monde, ce fut sans surprise.
De plus, il a raison de dire qu’alors que les français s’attendent à des solutions pour le pouvoir d’achat, à la rentrée il sera question de
-la réforme de l’assurance chômage, c’est-à-dire le durcissement des conditions d’indemnisation des chômeurs
-le lancement de la réforme des retraites avec le maintien de la retraite à 65 ans.
-obliger les bénéficiaires du RSA de fournir 15 heures de travail par semaine.
En clair, les problèmes d’avant l’été subsistent.
Quand on lui parle des problèmes d’immigration, Jérôme Guedj lâche, stoïque: « Le droit du sol est un héritage de la Révolution Française. »
Il était interrogé à propos de Mayotte.
Certes territoire français, parmi les plus pauvres.
Mais comme tous les élus de gauche, il trouve normal que des femmes comoriennes viennent accoucher sur cette île, pour que leurs enfants bénéficient de la nationalité française et des avantages sociaux qui en découlent.
Enfin, il lui est demandé s’il se sent bien « au sein de cette coalition », quand certains élus accusent Israël d’apartheid…?
Il répond:
« Moi, je me sens bien partout où je suis en liberté! »
Cher monsieur, votre langue de bois est faite dans le même matériau que les chèques qui ne sont pas honorés.
Cette résolution est criminelle et infondée!
Vous le savez, cependant il faudra que l’animateur vous pousse dans les cordes pour que vous la dénonciez du bout des lèvres.
Nous aurions pensé votre position tranchée.
Encore un acte manqué.
René Seror