Tribune Juive

La Loire-Atlantique renouvelle à l’unanimité son jumelage avec Jénine

Akram Rojoub, gouverneur de Jénine ; Hala Abou Hassari, ambassadeur et chef de la mission Palestine en France ; Michel Ménard, président du Département Loire-Atlantique ; Fanny Sallé, conseillère départementale en charge des relations internationales et Barakat Alimari, maire de Marj Ibn Amer. | DR

C’est à l’unanimité qu’a été voté le 28 juin le renouvellement de la coopération de la Loire-Atlantique avec Jénine: « Le peuple palestinien est très reconnaissant. C’est un acte de courage qui vous honore, a témoigné Hala Abou Hassari, ambassadeur et chef de la mission Palestine en France. La Palestine a besoin de votre soutien, la situation se détériorant à Gaza comme en Cisjordanie.« 

Pour rappel, le camp de Jénine est l’un des bastions de la contestation armée palestinienne notamment à travers l’organisation des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, branche armée du Fatah, considérée comme terroriste.

Ce jumelage a quelque chose de vicié et vicieux. Chaque région a de bonnes raisons pour s’accoupler avec une ville de par le monde: choisir Jénine, de laquelle on ne parle que pour le lot de terroristes qui en sont issus, a quelque chose d’indéfendable et nauséabond, tant cela signifie et entérine la haine d’Israël et, partant, celle à l’encontre des Juifs.

Alors que la romance est née en 2002, en 2020 déjà, la ville de Nantes avait déjà proposé un événement: « De Jenine (Palestine) à la Loire-Atlantique, trois semaines pour témoigner de la vie dans un camp de réfugiés palestiniens. Vivre dans un camp de Réfugiés palestiniens », du 30 janvier au 23 février, Espace Cosmopolis, Nantes

Les Juifs de Loire-Atlantique, région où a également été voté à l’unanimité un vœu pour la reconnaissance de la Palestine par la France adopté par les 62 conseillers départementaux savent désormais qu’ils sont en territoire grandement hostile: cette unanimité fait froid dans le dos.

Sarah Cattan

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