Tribune Juive

Mélenchon : « l’enfer de la circulation Porte Maillot »

Alors que depuis les résultats du premier tour des législatives, Bruno Le Maire ne cesse de tirer à vue sur le leader de la Nupes et notamment sur son programme économique, l’intéressé a tenu à lui répondre.

Dans une lettre ouverte destinée au ministre et disponible sur son blog, Jean-Luc Mélenchon a démarré sa riposte par une introduction pour le moins surprenante.

Visiblement remonté, l’ex-député des Bouches-du-Rhône a torpillé la circulation automobile parisienne, s’appuyant sur ses récentes difficultés rencontrées près de la Porte Maillot, dans l’ouest de la capitale. « Je vous ai demandé le temps de m’extraire de l’enfer de la circulation Porte Maillot à Paris pour arriver chez moi et sauter sur mon clavier. M’y voici. Commençons par dire que j’ai exagéré à propos de la porte Maillot », a d’abord lancé Jean-Luc Mélenchon.

En comparaison avec la porte d’Orléans, au sud de Paris, qu’il juge « moins cruel que l’organisation de la circulation porte Maillot », le leader de la France Insoumise a dressé un sombre portrait du trafic dans ce secteur très emprunté de l’ouest parisien et pris d’interminables travaux. « Le chaos y est à son comble et toutes les circulations y sont bloquées sur des kilomètres de périphérique par-dessus le marché. Le sort des Parisiens est d’être maltraités de cette façon presque partout. Quant aux banlieusards, on connaît leur destin : justement ils sont bannis » a-t-il conclu en introduction.

Un verbatim très local qui n’est pas sans rappeler les offensives périodiques de la droite parisienne au Conseil de Paris, avec en avant-poste la maire Les Républicains (LR) du 7e arrondissement, Rachida Dati. « Les Parisiens vous ont dit Stop Hidalgo ! Stop au chaos à Paris : dans la circulation, la bétonisation, la destruction de sites historiques, l’abattage des arbres, la faillite financière ! » tweetait encore le 27 mai dernier la présidente du groupe « changer Paris », en réaction à une annonce de l’exécutif parisien, de réduire des voies de circulation, de 4 à 3, d’ici 2030 sur le périphérique.

Source : Marianne

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