Tribune Juive

Eber Haddad. Pap Ndiaye, ou la promotion du racialisme, de l’antiracisme très sélectif, du wokisme

Macron fait preuve d’une inconsistance admirable. Il vient de nommer à l’éducation nationale une personne aux bagages très lourds, l’anti-Blanquer, l’un des rares ministre compétent de son précédent gouvernement.

Cinq ans comme-ci et cinq ans comme ça.

Ceux qui avaient les yeux ouverts parmi nous savaient très bien que Macron allait nous montrer ses vraies couleurs durant son deuxième mandat comme l’ont fait d’autres présidents avant lui, notamment Obama, et il essayera, très certainement de laisser des traces indélébiles comme le fait en ce moment la maire de Paris.

Il sera difficile, voire impossible, de revenir en arrière. Ceux qui osaient dire que Macron était un désastre et qu’il ne fallait pas le réélire étaient traités de fascistes, tellement les conformistes aiment l’ordre établi même s’il va contre tout ce qu’ils pensent… pour ceux d’entre eux qui arrivent encore à penser rationnellement, la plupart étant des suivistes frileux dès que le moindre changement risque de se produire. En outre, ils sont toujours prêts… mais pour la guerre précédente !

Parlons un peu de Pap Ndiaye qui a été nommé à un poste stratégique où il y aura des répercussions sur des générations. Ndiaye, après sa formation scolaire et universitaire en France, est allé poursuivre ses études aux Etats-Unis, bénéficiant d’une bourse généreuse au nom de la « discrimination positive » (« affirmative action ») qui a donné des résultats désastreux de ce côté de l’Atlantique. C’est la promotion du « racialisme », de « l’antiracisme » très sélectif, celui qui accepte et encourage le racisme antiblancs, « du wokisme », de l’universalisme qui détruit les frontières, où les nouveaux arrivants ont plus de droits que les autochtones et enfin de la victimisation systématique qui permet d’obtenir ce qu’on veut sans contreparties. Cette liste n’est pas exhaustive bien entendu, il y aura d’autres « bonnes surprises ».

Pap Ndiaye est très imprégné de la CRT (Critical Race Theory) qui tend à faire de chaque blanc un esclavagiste, un colonialiste, un criminel en puissance, un persécuteur de « minorités », mot utilisé à tort puisqu’il ne désigne pas les ethnies minoritaires en nombre mais celles qui, d’après cette fumeuse théorie, sont minoritaires en droit. Il est pour ces réunions interdites aux blancs ou à centaines religions et va tout à fait à l’encontre du message républicain puisque pour cette idéologie l’appartenance de chacun est plus importante que la République elle-même.

Premiers pas vers le séparatisme et fin, à terme, de la laïcité. Il a enseigné mais surtout « prêché » à l’université de Virginie aux États-Unis où il a côtoyé les éléments les plus radicaux de la société américaine. Pour couronner le tout ils est sensible aux abominations de BLM (Black Lives Matter), sympathisant de l’islamo-gauchisme et très vraisemblablement pro-Antifa… Lors de la passation de pouvoir, Blanquer n’a pas pu s’empêcher une remarque en forme d’avertissement sur ces sujets… probablement en vain.

Macron, fidèle à sa réputation sulfureuse, a commencé à poser les jalons d’une transformation en profondeur de la société française. Il va en faire de même avec « l’écologie » et pourra appauvrir les Français, « en douceur et profondeur » comme le chantait Adamo, au nom du « changement climatique » et pour sauver la planète, rien de moins.

© Eber Haddad

Quitter la version mobile