
Alain Finkielkraut était ce mardi matin l’invité de Sonia Mabrouk sur Europe 1. L’essayiste et philosophe a vivement critiqué l’union des gauches et en particulier son dirigeant, Jean-Luc Mélenchon. Il a estimé que le leader de la France insoumise portait une « radicalité monstrueuse » dans ses interventions.
« On ne passe rien aux candidats dits d’extrême droite. On passe tout, de Poutine au clientélisme islamique, à Jean-luc Mélenchon », a déclaré Alain Finkielkraut ce matin, concernant l’union des gauches , dont le leader de La France insoumise est la tête.
« C’est une radicalité monstrueuse »
Alain Finkielkraut a estimé que Jean-Luc Mélenchon n’était pas le bon choix pour diriger l’union des gauches. Le philosophe a ensuite évoqué des propos du candidat à l’élection présidentielle, tenus sur France Inter en juin dernier : « On va nous fomenter un attentat à la veille des élections, il y avait Merah, ça va recommencer… », a cité Alain Finkielkraut avant de commenter : « Ses propos sur Mohamed Merah auraient dû le disqualifier aux yeux de la presse dite vigilante », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « La vigilance est le nom dont s’affuble aujourd’hui l’aveuglement volontaire. »
« La gauche radicale pose problème, notamment quand cette radicalité devient monstrueuse. C’est une radicalité monstrueuse à laquelle nous assistons », a déploré Alain Finkielkraut, qui n’a pas caché sa déception de voir le PS y participer : « Et ma grande tristesse, c’est de voir le Parti socialiste vendre son âme aux monstres pour 70 circonscriptions, dont 30 gagnables. »
Nathanaël Bentura
https://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20