
Le 7 mai, Emmanuel Macron a eu cette phrase sybilline: « Ce PEUPLE NOUVEAU, différent d’il y a cinq ans, a conféré à un président nouveau, un mandat nouveau ».
En quoi ce peuple est-il « nouveau »?
Réponse : l’immigration.
L’immigration musulmane a désormais un rôle électoral de plus en plus affirmé. Les musulmans ont élu Hollande contre Sarkozy. Les musulmans ont voté Mélenchon, puis Macron.
Ce rôle politique de l’islam est le résultat d’une stragégie démographique planifiée, élaborée, commencée sous Mitterrand et qui porte ses fruits quarante ans plus tard.
Rappelons nous en 2019, au moment du « grand débat national », la question de l’immigration devait être au programme de ce grand déballage. De manière tout aussi sybilline, Macron avait déclaré : « Je veux aussi que nous mettions d’accord la nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter».
Explication: nous avons voulu que l’islam soit une composante du peuple de France, il serait temps que le peuple de France prenne conscience de la greffe que nous lui avons faite.
Et puis, finalement , rétropédalage : le gouvernement retirait l’immigration des cinq thèmes initialement prévus pour le débat national.
« Peuple nouveau », « réconcilier la nation avec elle-même », c’est à la greffe islamique que Macron fait référence. « On vous a transformé, vous finirez bien par en prendre conscience et par vous accepter tels que nous avons voulu que vous soyez, » dit notre royal président (en substance) à son « peuple ».
© Yves Mamou
Journaliste et essayiste, contributeur régulier du site américain The Gatestone Insitute, Yves Mamou est l’auteur de nombreux ouvrages dont Hezbollah, dernier acte (Plein jour, 2013), Le Grand Abandon. Les élites françaises et l’islamisme (L’Artilleur, 2018), Dix Petits mensonges et leurs grandes conséquences (L’Artilleur, 2021 )