
Bruce Willis c’est celui qui a réhabilité le marcel, dans le rôle de John McLane.
Un flic new-yorkais que ses déboires conjugaux rendent encore plus hargneux lorsqu’un mégalomane psychopathe ( ça existe) menace la planète et accessoirement sa famille.
Au début du film, le marcel est d’un blanc immaculé pour terminer en lambeaux et ensanglanté, ne masquant plus les pectoraux. Avec en plus, le Holster qui lui barre la poitrine, Bruce Willis est irrésistible. C’est un minimum pour rendre le marcel sexy.
C’est sûr, que l’effet ne serait pas le même si il le portait avec un bermuda, des sandales et des socquettes, pour jouer à la pétanque.
Je n’ai pas honte de le dire, je délaisse parfois la lecture de « L’être et le néant » de JP Sartre, pour revoir la série des « Die Hard », et en particulier « Piège de cristal ».
Je n’ai pas honte de le dire, mais le marcel ne me va pas. Peut-être parce que j’ai plus l’occasion de jouer à la pétanque que de poursuivre de dangereux criminels.
Ce matin, je ressens une certaine tristesse en apprenant que Bruce Willis ne tournera plus, victime d’aphasie. Il y a des saloperies de maladies neurologiques qui sont plus dangereuses que des balles.
Mais j’ai confiance, John McLane va remettre son marcel et s’en tirer. Die hard.
© Daniel Sarfati