Ils inventent un Ibiza-Gate
Indigne, terrifiante et cauchemardesque société qui sous couvert de « transparence » épie et divulgue avec une délectation malsaine les moindres faits et gestes de chacun, balancés sans vergogne sous forme de « révélations »…
Ç’aura été une fois de plus l’infâme Mediapart qui aura fait la part belle aux vacances du Ministre Blanquer cette fois.
Diantre. Il aura osé aller 4 jours à Ibiza. Que l’on se rende compte: pas dans le Larzac ou à Cancale: le naïf aura choisi Ibiza, plus connoté encore que Deauville. Où il a l’outrecuidance de compter … des amis.
Il aura beau leur dire qu’il les arespectées, les règles demandant à chaque membre du gouvernement d’être toujours joignable et de ne jamais partir à plus de 2 heures de Paris.
Une partie de l’opposition crierait à l’Ibiza-Gate et réclamerait, nous dit-on, sa démission.
« Un séjour au soleil dans un contexte tendu », écrivent-ils tous, rapportant l’inqualifiable Mediapart qui devant rien ne recule et croit sortir une bombe: le ministre s’était rendu aux Baléares du 28 décembre au 2 janvier, soit … jusqu’à la veille de la rentrée scolaire, jour où il allait annoncer la mise à jour du protocole sanitaire, consignes qui furent diffusées sur le site de l’Education nationale et leurs réseaux sociaux le 2 janvier aux alentours de 18 heures, « pour être au plus près de la réalité sanitaire« .
Las. Il paraît que « le symbole est terrible », comme hurla la secrétaire générale du Snes-FSU, sur franceinfo, fustigeant « la fracture et le sentiment de mépris que peuvent avoir beaucoup de personnels dans l’Education nationale », alors que le porte-parole du SNUipp-FSU déclarait: « Il y a vraiment un décalage entre ce que représente Ibiza et ce que vivent les collègues au quotidien en cette veille de rentrée » et que Olivier Faure fustigeait ce « retour au bling bling’ à un moment où on demande à tout le monde de se serrer la ceinture« .
Car il paraît qu’« en termes d’image, Ibiza, c’est cata ».
Nous sommes, nous, écoeurés de ces révélations à la petite semaine qui, outre qu’elles font fi du respect de la vie privée de tout un chacun, illustrent le mépris d’une certaine Presse à l’endroit de son lectorat.
Nous redisons notre « droit à ne pas tout savoir ».
Sarah Cattan
