Tribune Juive

Sarah Cattan à ces Juifs de Cour offensés: J’aurais touché à leur… caste ( sic )

Robert Oppenheimer

L’affaire, grave, déplorable, tres triste in fine, qui divise la société juive, vient se corser de missives grotesques envoyées en privé et venues rappeler à quelle Caste j’avais osé m’attaquer, ceux-là n’étant pas capables d’entendre que seul un esprit pervers ou très oisif pourrait se complaire dans ce type de polémique et que Nul n’avait à y gagner quoi que ce fût. Merci donc aux Nadine ( Non Non Pas N. de Rotschild) et autres Dominique, personnes amies et respectées, d’ouvrir l’oeil, s’essayer à un brin d’objectivité, de voir encore combien Ils sont … quantité négligeable, de quelque caste qu’ici nous parlâmes .

Lors de l’ubuesque procès fait à Georges Bensoussan, que nous vîmes comparaître à la XVIIème chambre sur le banc-même où comparurent un Soral et un Dieudonné, assigné à prouver qu’il n’était pas … islamophobe et à le faire devant cet improbable attelage où l’on vit s’acoquiner le CCIF, le MRAP, la LICRA, la LDH, jusqu’au Parquet qui se vautra en acceptant d’instruire un dossier vide,

Lors de ce qu’on appela L’Affaire dans L’affaire, concernant l’attitude indicible de la Direction du Mémorial qui, non contents d’avoir peu à peu défait de ses fonctions son Responsable éditorial qui y œuvrait depuis quelque 25 ans, de l’avoir poussé à la porte en arguant du fait, juridiquement exact, qu’il ne s’agissait que d’une non-reconduction de son contrat, lui retirant la plupart des formations qu’il faisait en France, s’acharna jusqu’à se débarrasser définitivement de Lui et à en faire un … infréquentable, nous nous étions permis de faire référence à ces Juifs de Cour, Conseillers des Princes et Financiers hors pair, si nombreux dans l’Allemagne des XVIIème et XVIIIème siècles, ces Joseph Süss Oppenheimer que l’on surnommait L’Empereur des Juifs et duquel parle Le Juif Süss, film[1] sorti en 1940, ces Juifs qui ne reculèrent devant rien pour garder leur train de vie somptueux, prompts pour cela à ne jamais prendre une position qui pût les engager, prompts à oublier leur honneur, à y renoncer, rejoints par leurs pairs du Consistoire, la seule organisation juive de l’époque qui eût pu se mobiliser et peser,  qui refusa en 1849 de venir en aide au normalien Isidore Cahen injustement sanctionné, le laissant veulement se faire radier des cadres, parce que ce professeur avait refusé … l’idée qu’un Juif ne pût être affecté en Vendée, région trop catholique pour accepter qu’un Juif y fût nommé, 

Ces Juifs rejoints qu’ils furent enfin par leurs Pairs qui abandonnèrent honteusement Le Capitaine Dreyfus,  laissant l’affaire aux seules mains d’une poignée, d’un Mathieu Dreyfus ou d’un Bernard Lazare.

Dans ce qu’on peut appeler aujourd’hui Le Phénomène Zemmour, Il aura fallu hélas une nouvelle fois à Tribune juive sortir du bois pour défendre un homme pas encore Candidat, un Homme dont nous attendions, pour débattre de ses idées, qu’il candidatât, lorsque les mêmes, Entendez Les Juifs de Cour du XXIe siècle, nous obligèrent à leur répondre, ces Gens-là, tels une caste se prétendant au-dessus des lois, ces auto-proclamés intouchables, jaillissant groupés pour assigner Eric Zemmour à sa seule judéité, oubliant qu’il ne candidatait pas pour diriger le CRIF ou le Consistoire mais peut-être la Présidence française.

Ils le tancèrent, et montrant du doigt leur couardise et leur vilénie, lui firent un procès en judéité, que des positions plus que discutables du polémiste justifiaient mais… Pas comme ça, pas comme ça…

A les entendre et à les lire, ces gens-là donc, prétextant de la polémique Pétain et de la fort mauvaise sortie du journaliste concernant les enfants de l’Ecole Ozar Hatorah, oublièrent, lorsqu’ils ne le nièrent pas, le constat du potentiel Candidat concernant l’entrisme islamiste en France dont il fallait impérativement se défaire, et nous prouvèrent à nouveau s’il le fallait qu’ils vivaient hors du siècle, et avaient choisi le camp ignoble qui consistait à traiter d’islamophobe quiconque prétendait remettre l’Eglise au cœur du Village, donnant raison à un Waleed Al Husseini et à un Boualem Sansal affirmant que si les islamistes parvenaient à islamiser le monde, cela tiendrait moins à leur force qu’à la lâcheté de leurs adversaires.

Ainsi nous pûmes tous les voir, Les Anne Sinclair, Heilbronn, BHL, Attali, Kalifat, Klarsfeld and C°, CRIF et Consistoire, tout le gratin communautaire évoluant servilement autour du PR actuel comme ils firent toujours avec ses prédécesseurs, accourus dans un premier temps pour tenter de persuader les Juifs de France mais encore les Français dans leur ensemble que Voter Zemmour serait l’acte de la honte.

Nous les vîmes encore sortir, de manière détournée, envoyant leurs troupes, nous adressant sous forme de missives privées des mots se voulant culpabilisants : Quoi ! Juifs ? Et Vous osiez venir leur dire leur fait ?!

Et ça vous parlait de la caste de laquelle ils étaient fiers d’être issus (sic ), de ce qu’ils avaient, eux, apporté à la France, et ça vous mettait quasiment en demeure de faire repentance, puisqu’ils allèrent jusqu’à écrire qu’ils espéraient bien que … Tribune juive – par exemple- allait se ressaisir et … corriger le tir, oublieux seulement que ladite caste se tint bien silencieuse lors des Affaires Bensoussan et Sarah Halimi, exceptées quelques envolées médiatiques qui ne coûtent rien, quelque signature apposée au bas d’une tribune ou quelque autre discours au Champ de Mars par celui-là qui aime décidément les caméras.

Rappelons-leur une fois encore comment, dans ses Souvenirs sur l’Affaire, Léon Blum  écrivait que les Juifs de l’âge de Dreyfus s’exaspéraient à l’idée qu’un préjugé hostile vint borner leurs carrières irréprochables, et aussi cet article de Moïse Ginsburger publié le 12 juillet 1906[2] dans Das Ende lorsqu’Alfred Dreyfus fut réintégré dans l’armée et où l’auteur écrit que si l’affaire était allée jusqu’à ce point d’importance, c’était que depuis des siècles les Juifs étaient habitués à ce que la faute d’un d’entre eux engageât la responsabilité de leur collectivité.

Demandons-leur encore de relire l’historien Cyril Grange[3] évoquant ces élites juives parisiennes comparables à celles de la fin du XIXe siècle, véritable micro-société où priment le poids des secteurs financiers et celui du négoce.

Rappelons-leur le triste spectacle ainsi donné, lequel faisait assurément le miel des pires antisémites et affligeait concomitamment nos amis.

Intimons-les de cesser d’assigner quiconque à sa religion, de cesser de se croire autorisés à décerner des médailles de Bon ou Mauvais Juif, mais encore de cesser de se ridiculiser à parler d’un Vote juif, lequel n’existe pas.

Qu’ils sortent de leur Pré-Carré. Qu’ils s’intéressent aux préoccupations et aux peurs de la Rue juive vivant encore dans ces Territoires que Bensoussan appelle aujourd’hui non plus perdus, mais conquis par l’islamisme. Qu’ils viennent débattre en Honnêtes Hommes autour d’une table et combattre alors par le verbe les déclarations abjectes d’un Eric Zemmour en triant ce qu’il reste d’indéniable dans son propos.

A défaut, nous penserons, avec Théodore Herzl, que pour les Juifs de France, ceux-là décidément sont un grand malheur…

Sarah Cattan


[1]  Film de propagande nazie. Tourné en 1940 sous la supervision de Joseph Goebbels dans les studios de Babelsberg.

[2] http://judaisme.sdv.fr/perso/dreyfus/al-drey/al-drey.htm

[3] https://journals.openedition.org/tsafon/433

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