Le BNVCA constate que le « poison de l’antisémitisme » lié à Israël continue à se répandre dans les rues et villes de France
Le BNVCA s’étonne qu’après l’adoption par le Sénat de la définition de l’antisémitisme, incluant l’antisionisme et la haine d’Israël, et malgré l’adoption d’une « Stratégie de lutte contre l’antisémitisme et de soutien à la vie juive » par l’UE, inquiète de voir la résurgence d’un antisémitisme virulent dont la haine d’Israël est devenue le support, rien ne change.
A Toulouse ou Paris, Clermont-Ferrand, Montpellier ou d’autres villes de France, aux heures d’affluence, chaque samedi, les passants sont exposés à la propagande mensongère des officines qui demandent l’élimination d’Israël, de la Mer au Jourdain.
Torture des enfants palestiniens, apartheid, pogroms, aucun mot ne manque pour vomir leur haine d’Israël et inciter des esprits faibles et déséquilibrés au pire, y compris contre les Juifs ici. La protection policière, durant des heures, cautionne leurs éructations.
Pendant ce temps, ici ou là, en Afghanistan, en Syrie, des attentats font des dizaines de morts. Mais pas un mot de ceux qui ont fait d’Israël leur seule et unique cible.
Ainsi que l’affirme Mme Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission Européenne, « l’antisémitisme est un poison pour notre société », dont l’antisémitisme lié à Israël est la forme la plus répandue actuellement.
Le BNVCA déclare que tant que ces manifestations perdureront, la lutte contre l’antisémitisme ne sera, au mieux, qu’un vœu, au pire, qu’une vaste hypocrisie.
Sammy Ghozlan pour le BNVCA