
» A toi le connard qui porte cette honteuse et minable étoile sur la poitrine je veux dire ceci :
Lorsque mes grands-parents ont dû la porter, les tiens ont certainement dû faire partie de ceux qui les avaient balancés aux boches pour les voler et les spolier.
Tu parles de dictature, de liberté, et tu te compares aux Juifs qui ont fini dans des fours uniquement parce qu’ils étaient juifs.
Que sais-tu de la dictature, pauvre gland?
Que sais-tu de l’humiliation d’être d’abord viré de ton boulot, volé, insulté, battu, pour finir assassiné avec tes gosses?
Tu n’as que le mot liberté à la bouche alors que tu paies avec tes cartes de crédit, que tu étales ta vie sur les réseaux sociaux et que de fait tu es comme nous tous exposé à Big Brother qui sait ce que tu aimes, pour qui tu votes, avec qui tu vis, où tu vas en vacances, quelle bagnole tu possèdes, combien de chiards tu as, quelle musique tu écoutes, quel boulot tu fais, le nombre d’oignons que tu as sur les pinceaux pauvre cloche!
Franchement, je n’en ai rien à foutre que tu ne veuilles pas te faire vacciner mais en portant cette étoile honteuse je n’ai qu’un regret :
Qu’on ne te pique pas tout court car tu es la plaie de notre société, tu es pire que les monstres qui ont inventé cette putain d’étoile jaune.
Pour moi elle symbolise la souffrance et la disparition des miens.
Elle symbolise la pire période de l’humanité où des millions d’innocents, enfants compris, sont allés à la mort dans des conditions apocalyptiques.
Où on donnait des bébés vivants à des chiens…
Mettre ce symbole de la mort pour un simple vaccin c’est vraiment être un minable glaviot d’hiver vert comme une fine de claire numero 1.
Dans mon humanité matinale je ne te souhaite pas d’avoir à porter cette étoile pour de bon un jour… car tu ne tiendrais pas 2 minutes devant cette horreur, contrairement à nos ancêtres qui l’ont subie avec courage et dignité.
Mais je te souhaite quand même d’avoir une bonne diarrhée permanente jusqu’à la fin de ton minable passage sur cette terre que tu ne mérites pas. »
© Valéry Zeitoun