Aujourd’hui donc, comme déjà dit dans un précédent papier, la commission des lois a validé la création d’une commission d’enquête dans l’Affaire Sarah Halimi, commission « chargée de rechercher d’éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police » dans l’affaire Halimi. Les poursuites judiciaires étant terminées, rien ne s’oppose à cette initiative du groupe UDI, qui a utilisé son droit de tirage.
Ce fut un concours de lâcheté via les déclarations de certains, cerrtes biedn ennuyés avec cette idée saugrenue de prétendre savoir la … vérité.
De source sûre…
Le rapporteur Didier Paris a toutefois rappelé que les magistrats Chantal Arens et François Molins, respectivement première présidente et procureur général à la Cour de cassation, se sont « émus » de ce projet de commission d’enquête au nom de la séparation des pouvoirs.
il a ajouté qu' »à titre personnel », il partageait leur « inquiétude » après avoir écouté Michel Zumkeller détailler les motivations du groupe UDI, qui prétend explorer « les zones d’ombre de l’enquête judiciaire » et cite notamment « la place laissée à l’appréciation des experts, l’absence de reconstitution » ou d’audition de certains témoins.
Il ne faut pas « refaire l’histoire et le procès »
« Il faut respecter l’esprit d’une commission d’enquête« , avance Erwan Balanant, pas « refaire l’histoire et le procès« .
« En refaisant le chemin qu’ont fait les juges, je crains que finalement vous ne mettiez en cause cette décision de justice, et ça me paraît poser quelques problèmes« , ajoute Cécile Untermaier.
« Je compte sur le groupe UDI pour être extrêmement vigilant », conclut la présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivet (LREM).
Je compte sur Meyer Habib et l’UDI: nous saurons si le courage et l’indépendance politique existent.
Sarah Cattan