Tribune Juive

Michel Rosenzweig. J’accuse

J’accuse le Bourgmestre (maire) de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, de compromission et de collaboration avec des personnes qui hurlent dans sa ville « mort aux juifs » en arabe alors qu’il avait été prévenu.

J’accuse ce même individu qui a lâché ses troupes policières à deux reprises sur des foules paisibles et innocentes au Bois de la Cambre, de pratiquer une politique sanitaire à deux vitesses.

J’accuse ce mandataire public de collusion idéologique et politique avec des formations islamistes dites « modérées » à des fins électoralistes évidentes (600.000 belges d’origine arabo musulmanes, 35.000 juifs).

J’accuse le gouvernement belge et plus particulièrement la ministre de l’intérieur, Madame Annelies Verlinden, d’avoir collaboré à ces opérations de répression sans aucun motif sanitaire valable et d’avoir autorisé en concertation avec les autorités bruxelloises cette manifestation qui a rassemblé 3000 personnes ce samedi 15 mai à l’Albertine, là au même endroit où chaque samedi quelques dissidents au régime sanitaire se font régulièrement verbaliser et parfois arrêtés par les mêmes forces de l’ordre qui manifestement exécutent des ordres très ciblés.

J’accuse le Président de la Région de Bruxelles Capitale, Rudy Vervoort, d’être également complice de cette politique à géométrie sanitaire sélective et de fermer les yeux sur ces événements graves, qui ne sont pas les premiers du genre et qui restent à ce jour impunis.

La preuve est définitivement faite dans ce pays que ces mesures n’ont rien de sanitaire et tout de politique.
Toute personne pourvue encore d’un minimum de raison, de conscience et d’éthique devrait se sentir concernée, juive et non juive, face à cette flagrante permissivité qui trahit définitivement la véritable motivation de cette mascarade sanitaire et révèle le caractère exclusivement politique de ces mesures hygiénistes absurdes, liberticides et délétères.

© Michel Rosenzweig

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