Tribune Juive

Sarah Cattan. « On » a juste tenté d’égorger Alain Françon

Un homme sort de son hôtel. Il va travailler, ici dispenser des cours de théâtre dans le cadre d’une Résidence à l’École supérieure d’art dramatique de Montpellier.

En France donc, en plein jour, au matin, le voilà agressé, disent pudiquement les quelques media qui en parlèrent. Le voilà à 2 doigts d’avoir la tête tranchée. D’être égorgé. A l’arme blanche, comme il se  fait désormais.

Pendant des heures son pronostic vital a été engagé. Et puis, tard dans la nuit, les nouvelles se sont faites rassurantes : Alain Françon a été opéré avec succès. Sauvé, donc.

On nous dit que l’enquête, diligentée par les policiers du SRPJ de Montpellier saisis par le procureur de la République, se poursuit pour tenter d’identifier l’auteur des faits, lequel a pris la fuite.

Qui a agressé Alain Françon.

Nul ne sait. Seule le recours à l’arme blanche a été confirmé. Mais aussi la mesure du forfait : une entaille profonde s’ouvrant en diagonale depuis l’oreille jusqu’à la trachée.

Notre ami a marché quelques secondes, groggy et tout ensanglanté, en se tenant la gorge, précise un Quotidien régional.

Sur les réseaux sociaux, ont plu des condamnations envers un acte gratuit et lâche et des message de pleine et entière solidarité au metteur en scène Alain Françon.

Il nous a été assuré que l’affaire n’était pas terroriste. Avant même que le meurtrier fût appréhendé.

Jouissait-il, celui-là, de quelque altération de son discernement ou s’agissait-il d’abolition. Etait-il fiché S. Etait-il juste … déséquilibré.

Tout de même. Jusqu’à où nous vendra-t-on comme coup du hasard cette propension à procéder désormais au couteau de boucher .

Amitiés à Alain Françon. Soutien.

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