Hafida Sand. “J’ai fui une prison dorée pour donner à mes filles la Vie que je n’ai pas eue”

Photo Human Rights Watch

Pendant plusieurs mois, je ne dormais plus, une espèce d’angoisse s’emparait de moi. Les humiliations atroces que je subissais se faufilaient dans mon moi intérieur! Le sentiment de déchéance m’avait complètement épuisée, anéantie.

Alors que cette destruction se propageait en moi, je commençai à entendre des voix, des voix dans ma tête se bousculaient qui me prédisposaient vers la folie, voire à la mort.

Pour ne pas tomber plus bas, c’est-à-dire la mort, j’écrivais, car c’était une soupape au poison d’humiliation qui me gangrénait.

En somme, le courage qui m’a été insufflé, je le puisais de mes enfants: l’instinct de survie d’un animal pour sa progéniture est l’arme fatale pour échapper à cette mort latente qui me guettait depuis plusieurs mois.

En effet, malgré ma faiblesse, bien que j’étais dans un pays étranger où les droits de la femme sont quasiment nuls, malgré tous les obstacles qui se dressaient devant moi, une force comparable à celle d’un héros qu’on voit à la télé s’empara de moi pour sauver mes filles.

Tout ce que je voulais pour Elles: Vivre Libres, Vivre à leur guise, Vivre en dehors des dogmes instaurés par des mythes ancestraux.

En conclusion, je souhaite simplement dire qu’Essayer de réduire à néant un être humain est abject et inhumain. Pourquoi l’Être Humain veut-il toujours s’emparer de la vie de l’autre pour le faire vivre à sa façon?

Je ne sais pas mais d’un coup cela m’a pris … d’écrire…

© Hafida Sand

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